mardi 30 septembre 2008

Enquête: L'Eldorado irakien




Enquête - Afrique-Asie
http://www.afrique-asie.fr/article.php?article=494

Les sociétés militaires privées occupent une place centrale dans la machine de guerre des États-Unis dans le monde. Elles intéressent la haute finance, à l’origine de cette logique de guerres permanentes et déjà propriétaire d’une partie du complexe militaro-industriel. Quelles sont ces sociétés ? Que font-elles exactement? Qui les possèdent? Quels sont leurs profits?

Le meilleur – ou plutôt pire – exemple de l’essor des activités des sociétés militaires privées est l’actuelle guerre d’Irak. Ce pays, en effet, s’est transformé en terrain d’action privilégié du nouveau marché de la guerre, avec le recours généralisé du gouvernement étasunien à ces firmes. Et, en tout premier lieu, à des mercenaires chargés de missions tactiques.

Mais l’Irak n’est pas le seul : on retrouve aussi les sociétés militaires en Afghanistan, employés notamment par la firme DynCorp, celle-là même qui. Le directeur de Control Risk Group, R. Fenning, explique : « Juste après l’invasion de l’Irak, des milliers d’étrangers sont arrivés pour participer à la reconstruction. Mais l’insurrection a très vite pris de l'ampleur. Ils ont compris qu’ils avaient besoin de protection et se sont tournés vers les armées de la coalition. Or, les officiers ont refusé de leur fournir des gardes du corps : ils n’avaient pas assez d’effectifs et savaient qu’ils ne recevraient pas de renforts. En réalité, les soldats étaient occupés à mener une guerre qui n'était pas censée exister. Alors, les entreprises ont décidé de s’occuper elles-mêmes de leur sûreté. Un énorme marché s’est créé du jour au lendemain… C’est une vraie révolution dans les mœurs de l’administration, qui aura des conséquences sur la conduite des guerres à venir. » (1)


Salariés entraînés, aguerris et disciplinés de MPRI, Blackwater ou Erinys ( lire article p. 18), les combattants privés auraient été 20 000 à la mi-2007, employés pour des missions dites « défensives ». Mais certaines estimations avancent le chiffre de 48 000 paramilitaires privés en activité, pour le compte de 180 sociétés (2), ce qui représenterait le deuxième contingent engagé dans le conflit et correspond au moins aux troupes alliées des États-Unis, soit 23 000 militaires.

En plus des effectifs prenant directement part aux combats, d’autres agents privés s’occupent du gîte et du couvert des militaires étasuniens, mais aussi de la maintenance de systèmes d’armes sophistiqués, comme les avions furtifs ou les bâtiments de la flotte les plus modernes, ou encore de l’ instruction militaire, des interrogatoires et des traductions…

Jusqu’en 2006, le rapport des employés des sociétés militaires privées aux effectifs des armées aurait été de un à dix, ce qui veut dire qu’il aurait été plus que décuplé depuis la première guerre du Golfe en 1991 . Le décompte de « civils » étrangers travaillant sous contrat privé présents en Irak pour y remplir des fonctions traditionnellement assurées par l’armée – y compris la remise en marche et le fonctionnement de l’industrie pétrolière – n’a pas été rendu public.

Le Pentagone communique très peu de chiffres : au printemps 2007, il a cependant reconnu la présence de 300 entreprises de toutes nationalités, employant plus de 125 000 agents en Irak – à comparer au pic de 162 000 soldats étasuniens.

Le 4 juillet 2007, le Los Angeles Times « Plus de 180 000 civils travaillent en Irak sous contrats étasuniens. Ce chiffre [182 000 exactement] comprend au moins 21 000 Américains. » (3) indiquait :
Parmi les combattants privés de la coalition, bien mieux payés que les soldats réguliers, figurent beaucoup de vétérans de l’armée étasunienne, mais également des Britanniques, sans doute en plus grand nombre que le contingent envoyé par le gouvernement Blair. Pour réduire leurs coûts de main-d’œuvre, les sociétés privées vont aussi recruter des militaires à la retraite d’Afrique du Sud – qui ont fait partie d’escadrons de la mort durant le régime de l’apartheid –, du Chili – dont certains ont servi dans les services de sécurité du général Augusto Pinochet –, de Bosnie, ou encore de s Philippines. Ils sont engagés, sous des contrats très flexibles et sur la base de rémunérations souvent cumulables avec leurs pensions de retraite, avec des qualifications allant d’agents de sécurité d’aéroports à la protection rapprochée des hautes personnalités du pouvoir de la coalition. En Irak, les recrues ayant quitté l’armée étasunienne pour aller vendre leurs services aux sociétés militaires privées ne sont pas rares.

En 2004, la société britannique Erinys, fondée trois ans plus tôt et dirigée par un ex-officier du Special Air Service (SAS) – les commandos d’élite de l’armée britannique –, avait déjà déployé à elle seule une force de plus de 16 000 personnes en Irak pour protéger les installations pétrolières. Des Français sont aussi présents là-bas, notamment ceux recrutés depuis octobre 2003 par Earthwind Holding Corporation (EHC), qui a plus d’une cinquantaine d’employés sur le terrain. L’une des plus anciennes sociétés militaires privées, Risk Advisory Group, a aussi ouvert en Irak les bureaux d’une de ses filiales, Janusian.

Fin janvier 2007, c’était la firme KBR – alors filiale du groupe Halliburton – qui était le premier contractant privé du gouvernement des États-Unis en Irak, grâce à plusieurs contrats en dizaines de millions de dollars remportés pour la gestion de bases et l’entraînement des troupes de la coalition (4). Un article du journal Houston Chronicle du 28 janvier 2007 soutenait que KBR disposait à cette époque d’un effectif de plus de 50 000 employés ou sous-traitants, en activité en Irak, mais aussi en Afghanistan et au Koweït (5).

En moins de dix ans, Blackwater USA est devenu l’un des acteurs majeurs sur ce marché. Ex- commando des forces spéciales de l’US Navy, gros donateur des campagnes républicaines et cofondateur de Blackwater en 1996 (avec E. Prince, fondamentaliste chrétien milliardaire), son président, G. Jackson, déclarait au Guardian en 2004 : « La firme a connu une croissance de 300 % en trois ans » (2001-2003) à partir d’ « un petit marché de niche » et dans un contexte où « la privatisation de la sécurité se généralise en Irak ».

L’essor de Blackwater est lié à la guerre au « terrorisme » que livre le gouvernement étasunien depuis le 11 septembre 2001 partout dans le monde. Son Training Center à Moyock ( Caroline du Nord), la plus grande installation privée de tir et d’entraînement des États-Unis, au sud de la base navale de Norfolk (Virginie), la plus grande base navale du monde ( 108 000 marins et marines, soit 11 milliards de dollars injectés par an dans l’économie locale) , a déjà formé plus de 50 000 militaires et agents des forces de l’ordre, notamment aux techniques antiterroristes.
En septembre 2005, après le passage de l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans, ses milices armées se sont substituées à la police locale plongée dans le chaos, afin de chasser, à leur manière, les pillards des rues.

À partir de sa spécialité de base (entraînement), elle a diversifié ses activités : pilotes de chasse, parachutistes, conducteurs de blindés… Début 2007, le groupe comptait 2 300 employés, déployés dans une dizaine de pays, mais pouvait mobiliser jusqu’à 21 000 personnes à partir de ses bases de données. Près d’un millier de ses employés, lourdement équipés (avions, hélicoptères, chars…), serait actuellement déployé en Irak.

C’est cette firme qui a reçu les 21 millions de dollars pour la protection de l’administrateur étasunien P. Bremer, jusqu’en juin 2004. Mais le total des contrats avec le gouvernement fédéral que Blackwater a décroché sur les cinq dernières années dépasserait le demi-milliard de dollars.
Après avoir obtenu, fin 2006, un contrat pour du personnel de maintien de l’ordre embarqué dans l’armée étasunienne en Irak et en Afghanistan, la société Military Professional Resources Inc. (MPRI) signait en avril 2007 un nouvel accord de 15 millions de dollars pour former des instructeurs au centre de contre-insurrection de Bagdad.

Cette firme , intégrée à l’opération « Iraqi Freedom », avait été créée en Virginie en 1988 par d’ex-officiers pour recruter des spécialistes placés au service du gouvernement étasunien et lui proposer son expérience opérationnelle des conflits armés. Son président, le général C. E. Vuono, a d’ailleurs commandé les troupes étasuniennes durant la première guerre d’Irak en 1991.

MPRI assure aujourd’hui l’entraînement des officiers de réserve aux États-Unis. Elle tient aussi des centres de recrutement (jusque dans les universités) qui, avec ceux de Serco, une autre société de Virginie servant de recruteur, ont engagé près de 15 000 soldats depuis le début de la guerre en Irak. Chaque recrue rapporte quelque 5 700 dollars à l’entreprise, qui intéresse ses recruteurs aux résultats.

En 2006, la firme comptait près de 3 000 permanents sur le terrain et disposait d’un fichier de 12 000 personnes mobilisables. À l’heure présente, elle opère dans une quarantaine de pays, en plus de l’Afghanistan et de l’Irak, et intervient dans plusieurs programmes financés par le gouvernement étasunien (6) .

(1) Le Monde , « La Guerre en privé », 4 avril 2007.
(2) New York Times , « Death Toll for Contractors Reaches New High in Iraq », 19 mai 2007.
(3) Los Angeles Times, « Private Contractors Outnumber U.S. Troops in Iraq », 4 juillet 2007.
(4) SourceWatch , http://www.sourcewatch.org .
(5) Houston Chronicle, « Contractors Deaths in Iraq Nearing 800 », 28 janvier 2007.
(6) Washington Post , « Army Tries Private Pitch For Recruits », 6 septembre 2006.
http://www.afrique-asie.fr/home.php

lundi 29 septembre 2008

EID MUBARAK - RAMAZAN MUBARAK

Dawn on the Tigris

EID MUBARAK - RAMAZAN BAYRAMINIZ MÜBAREK OLSUN

A l'occasion du mois de Ramadan je souhaite PAIX, PROSPERITE et PROGRES à l'ensemble du monde musulman.

I wish the Muslim World PEACE, PROSPERITY and PROGRESS.

samedi 27 septembre 2008

ERGEÇ: SEÇİM YASASININ ONAYLANMASI BİR KAZANÇTIR

Aylardı Irak parlamentosunun gündeminde bir kriz haline dönüşen vilayetler sçimi yasası nihayet onaylandı .

Irak parlamanosunun 24 Eylül günü yaptığı toplantıda ( Kerkük hariç) vilayetler seçim yasasını oy birliğiyle onayladı bu konuyla ilgili DHA'ya bir açıklamada buluna Irak Türkmen Cephesi başkanı ve millet vekili Dr. Sadettin Ergeç şunlara değindi:Geçen süre içerisinde parlamantoda bu konuyla ilgili çok tartışmalar oldu ama netice itibariyle bu sonuca vardık bu sonuç bizce bir kazançtır çünkü parlamanto tarafından onaylanan bu yasa şu önemli noktaları içermektedir :

1- Kerkük'ün idaresi Kerkük halkı arasında eşit bir şekilde dağıtılacak.


2- Kerkükteki ana görevler ( Vali , Meclis başkanı ) gibi görevler yine eşit bir şekilde dağıtılacak.


3- bu konuyla ilgili komisyonlar kuruldu bu komisyonlar en önemli görevi yıllardı bağırıp çağırdığımız tecavuz meselesini hal edecek .


4- nüfus kütüklerini gözden geçirmek.Son olarak Kerkük'ü özel bir vilayet bir vilayet tanımak bizce çok önemli bir noktadır. dedi
AHMET HAŞİM MUHTAROGLU

http://bizturkmeniz.com/tr/index.htm

vendredi 26 septembre 2008

Tensions between Iraq's ethnic groups

A new divide
Arab-Kurd strife might shape future Iraqi politics, writes Saif Nasrawi


Rising tensions between Iraqi Arabs and Kurds over a proposed provincial elections law and the redeployment of Kurdish military forces outside Iraq's ethnically mixed cities indicate a potentially grave ethnic divide that could tear apart an already fragile nation.

Over the last three weeks, Iraqi Arab and Kurdish lawmakers have been intensely quarrelling over passing legislation to move forward with provincial elections originally scheduled for October. UN officials had suggested moving ahead with the vote in all provinces except Kirkuk, pending a committee determining the status of the northern oil-rich city.

The Iraqi parliament Tuesday failed for the sixth time this month to reach agreement on a proposal put forward by Stephen de Mistura, UN special representative in Iraq, to postpone elections in Kirkuk while the remaining 17 Iraqi provinces go to the polls.

Earlier this month, Mistura proposed forming a parliamentary committee of Kirkuk's major ethnic groups to draft a specific electoral law for the city no later than 31 March 2009 alongside a census to identify the exact demographic composition of Kirkuk.

Arab and Turkomen political factions have rejected the fourth article in Mistura's proposal that gives the largely Kurdish-dominated local government of Kirkuk the principal supervisory role over the committee, a condition they view as favouring the Kurds who also maintain a strong military presence in the city located 260 kilometres north of Baghdad.

Omar Al-Juburi, a prominent Sunni lawmaker, accused Kurdish leaders of trying to undermine the powers granted to the central government by the constitution. "Arabs and Turkomens are worried by the Kurds' insistence to control the Kirkuk committee," he told reporters Tuesday.

Al-Juburi added that the Iraqi constitution clearly stipulates that organising local and national polls is the sole responsibility of the central government.

Similar reservations were echoed by Turkomen leaders who have raised fears of ongoing plans to annex Kirkuk to Kurdistan, the highly autonomous Kurdish region in northern Iraq. "We don't trust the local government of Kirkuk as the Kurds occupy over 90 per cent of its seats," Hassan Touran, a leading member of the Turkomen Front of Iraq, said.


Touran referred to a statement issued by Kirkuk's local government last month threatening to take a unilateral decision to join Kurdistan if Iraqi MPs failed to reach a compromise over its future status through a referendum. He stressed that Kirkuk's major ethnic groups -- Kurds, Arabs and Turkomens -- must have equal representation in Kirkuk's governing bodies.


The majority of Iraqi Arab and Turkomen political factions boycotted the last local polls in 2005 in protest against what they viewed as widespread fraud and voter intimidation carried out by the Peshmerga, the nearly 280,000-strong well-trained Kurdish security forces.


Kurds, on the other hand, have strongly condemned continued controversy over Kirkuk, considering it prelude to retreat from a constitutional commitment to create a federal system in Iraq.
"The Kurds have given their utmost concessions so far," Adnan Al-Mufti, the parliamentary speaker in Kurdistan said. "Everybody must be responsible for keeping [to] a federal Iraq," he told Kurdish lawmakers during a parliamentary session Tuesday.
Adnan added that current disputes over the provincial elections law "must not be portrayed as a national struggle between Arabs and Kurds".

Masoud Al-Barzani, chairman of the Kurdistan Democratic Party, suggested Monday that recent political developments in Iraq concern redefining the foundations of the political process, especially the establishment of a federal government. "The impasse between Baghdad and Irbil [the capital of Iraq's Kurdistan region] is basically about the different interpretations of the constitution and the power-sharing mechanisms," he said.

Kurdish leaders strongly rejected in July a draft local elections law that granted a 32 per cent equal representations in Kirkuk's governing bodies to Kurds, Arabs and Turkomen, while the remaining four per cent of the city's local council seats would go to the Christian minority.

The growing rift between Iraq's once resolute political allies, Kurds and Shias, was also evident on two recent occasions: the confrontation in the ethnically mixed province of Diyala and the Kurd's objection to Baghdad's plans to upgrade the Iraqi air force by procuring US F-16 attack aircraft.

Last week, Iraqi Prime Minister Nuri Al-Maliki ordered his troops to stop short of entering Khanaqin, a mixed town of Arab and Kurdish residents along the Iranian border in Diyala province. Khanaqin is considered one of the "disputed territories" cited in Article 140 of the Iraq constitution. The article outlines a legal process intended to reverse the "Arabisation" campaigns of the former Baathist regime and settle the territorial disputes between the Kurdistan Regional Government (KRG) and the central government in Baghdad.

Driven by force from Khanaqin, Iraqi Kurds have been returning to the city since 2003 and now form the majority. The local council has proposed integrating the city within the Kurdistan region, but like with Kirkuk and Mosul, a reluctant Shia-dominated government in Baghdad has delayed finalising Khanaqin's status.

Last month, under Al-Maliki's authority, the Iraqi army ordered Kurdish forces to withdraw from Khanaqin within 24 hours. Citing direct orders from the KRG, the Peshmerga refused and Iraqi troops entered Khanaqin. To defuse the escalating situation, the KRG and the central government came to a temporary agreement calling for the restoration of the status quo. As part of the accord, Kurdish Peshmerga forces withdrew from the Khanaqin affiliated districts of Qurat Taba and Jalawlaa.

Recent media reports suggest that Iraqi and US officials are growing wary of Kurdish encroachment on a 480 kilometre-long swath of territory beyond the borders of Kurdistan, a process that has pushed thousands of Iraqi Arabs to flee their lands. Top Iraqi officials argue that recent standoff between Arab and Kurdish political factions should not be seen as a possible ethnic battleground, but must rather be viewed as a step on the way to creating a strong central government and maintaining recent security gains.

Al-Maliki emphasised Friday that the prerequisite for federalism in Iraq is the creation of a strong central authority. "A state can not be established without a strong national government. Political partnership (between Arabs and Kurds) must not mean vetoing a strong central government," Al-Maliki told Iraqi reporters.

He added that security, diplomacy, and the distribution of Iraqi oil revenues should be laid entirely within the powers of the central government.
"Al-Maliki is trying to take advantage of his recent military successes in central and southern Iraq to retract from federalism," a senior Kurdish official told Al-Ahram Weekly on condition of anonymity. He cautioned that the Kurds would not tolerate any attempt to go back to the pre-2003 Iraqi political system with Baghdad being the prime mover of all political, economic, military and cultural affairs.

"Kurds are ready to negotiate the details of federalism, not the principle per se," he said.
Another Kurdish lawmaker attributed the defiant tone of the Shia-led government to the upcoming US presidential elections. "The Shia believe that [Barack] Obama has a strong chance of becoming the next president. This is why they are toughening their positions," he said on condition of anonymity.

The same source added that Al-Maliki's calculations are based on the idea that Obama's victory will lay the grounds for a huge reduction in US troops in Iraq, a vacuum that the Shia- dominated security forces could fill.

Obama has pledged to substantially reduce US forces in Iraq within 16 months of assuming power.

Al-Ahram Weekly Online : Located at: http://weekly.ahram.org.eg/2008/916/re5.htm

mercredi 24 septembre 2008

After Compromise on Kerkuk, Finally an Elections Law for Iraq's Governorates

By Reidar Visser (www.historiae.org)
24 September 2008


Iraq’s parliament today approved the remaining article 24 of the provincial elections law that was partially approved on 22 July except for the provisions relating to elections in Kirkuk.

The new article, which has been crafted in cooperation with the United Nations special representative in Iraq, Staffan de Mistura, delays the elections in the disputed Kirkuk province, but also establishes a committee which will deal with power-sharing issues in local government there. The committee will consist of 7 parliamentary representatives from Kirkuk – 2 Kurds, 2 Turkmens, 2 Arabs and 1 Christian – and will have until 31 March 2009 to prepare its report. The Iraqi parliament will then proceed to create a special elections law for Kirkuk. (Or, if it fails to do so, the prime minister, the president and the speaker of the parliament will decree a suitable system for elections in cooperation with the United Nations!)

The new law is a compromise between federalists (in particular the Kurds) and nationalist centralists (now increasingly referred to as the “forces of 22 July”). Back in May this year, Kurdish politicians spoke in favour of postponing local elections in all disputed areas such as Kirkuk, arguing that their strong position in these areas – based on the heavily-boycotted January 2005 elections – would play to their advantage and could perhaps be a negotiating card towards a rapid settlement of territorial issues. The forces of 22 July, on the other hand, demanded more equitable power-sharing in the interim, thereby seeking to shake up Kurdish dominance in the local council and to challenge what they consider to be a number of pro-Kurdish placemen and figureheads that have been anointed by the Kurds to serve as “Arab” and “Turkmen” representatives in Kirkuk despite having little support in the communities they purport to represent.

The compromise is more than a mere postponement: it keeps Kirkuk and the issue of power sharing on the agenda, even if these issues are now lifted to the abstract realm of a parliamentary committee and with a timeline that stretches well into 2009. Also, it is noteworthy that the forces of 22 July scored at least a symbolic victory by gaining an explicit assurance that the central government would play an equally important role alongside the local authorities in facilitating the work of the parliamentary committee. The language on this disputed “fourth point” of article 24 is what held up the passage of the law for the last week or so, and in a testament to the lingering conflict between centralisers and decentralisers in the Iraqi parliament, both Kurds and ISCI (Jalal al-Din al-Saghir) had criticised the nationalists for insisting on a reference to the central government.

In the end, the role of the central government was confirmed, thus in some ways also confirming the diminishing parliamentary clout of the federalists in Iraq. This has apparently enabled many of the component elements of the 22 July forces – including MPs from Iraqiyya, Fadila and the Sadrists – to feel satisfaction about the passage of the law, as seen in a number of positive statements in the wake of the adoption of the law.

Perhaps the more important result of the process – in addition to the fact that provincial elections may now actually be held in late 2008 or early 2009 – is the increased awareness, both inside and outside the Iraqi parliament, of this cross-sectarian bloc and the potential it represents. The big question now is whether the Maliki government is prepared to go ahead with free and fair elections given the increasing signs of a cohesive challenge from the opposition.

Postscript: After having blown hot and cold – mostly cold – with regard to Kurdish participation in the elections, Kurdish leaders according to press reports now say that local elections will not be held anywhere in the Kurdistan region, as the right to legislate on those elections is seen as falling within the domain of the regional government.

While the Kurds are the most pro-federal force in Iraq, Kurdistan itself is quite centralised (with two competing centres in Arbil and Sulaymaniyya), with the local governorates having considerably less power vis-à-vis the Kurdistan Regional Government than their counterparts elsewhere in Iraq have towards Baghdad.

This stance does throw into question the heavy Kurdish involvement in drafting the law, where they dominated parliamentary debates in long periods with their insistent demands that closed lists be used due to the supposed illiteracy of the Iraqi electorate – no such qualms when it came to the constitution back in 2005, apparently!

Money for Iraq's reconstruction projects have been wasted or stolen



23-09-2008
By Dana Hedgpeth
Washington Post Staff Writer
Tuesday, September 23, 2008; Page A19

A former Iraqi official estimated yesterday that more than $13 billion meant for reconstruction projects in Iraq was wasted or stolen through elaborate fraud schemes. Salam Adhoob, a former chief investigator for Iraq's Commission on Public Integrity, told the Senate Democratic Policy Committee, an arm of the Democratic caucus, that an Iraqi auditing bureau "could not properly account for" the money. While many of the projects audited "were not needed -- and many were never built," he said, "this very real fact remains: Billions of American dollars that paid for these projects are now gone."

He said a report that went to Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki and other top Iraqi officials was never published because "nobody cares" about investigating such cases. Many investigators, he said, feared for their safety because 32 of his co-workers have been murdered. Adhoob said he reported the abuses to the U.S. Special Inspector General for Iraq Reconstruction, an agency charged by Congress with helping to root out cases of waste, fraud and abuse in the nearly $50 billion U.S. reconstruction effort.

SIGIR spokeswoman Kristine Belisle said her agency continues to "actively follow up" on Adhoob's information, but she would not discuss ongoing investigations. Adhoob was one of three Iraqi men who testified before the Democratic panel yesterday.

Abbas S. Mehdi, a former Iraqi official who held a cabinet-level post, told of widespread corruption. And an Iraqi American who for five years has been a senior adviser to Defense and State department officials in Iraq testified in silhouette by video from an undisclosed location because, he said, he feared for his safety. In a modified voice, he said Iraqi government officials worked with al-Qaeda terrorists at the Baiji refinery to steal oil to sell on the black market. Sen. Byron L. Dorgan (D-N.D.), who chairs the committee, said that "taxpayers have been bled dry with massive misuse of public dollars." "It is all pretty sobering," he added later. "Our country cannot continue to be blind or oblivious to what is happening."

Adhoob, who worked for three years at the Iraqi agency and oversaw 200 investigators and other employees, said he had a "firsthand, up-close look at corruption" and eventually had to flee the country because of death threats. He said his agency -- the Commission on Public Integrity, which U.S. government officials say is the equivalent of the FBI -- estimates that an additional $9 billion in U.S. funds was lost because of corruption and waste. Because the $13 billion figure came from the Iraqi auditing bureau and the $9 billion figure came from Adhoob's agency, Dorgan's staff members said there could be some overlap.

Adhoob's agency has been accused of pursuing investigations against political rivals. In one scheme described by Adhoob, Iraqi Defense Ministry officials helped set up two front companies that were to buy airplanes, armored vehicles, guns and other equipment with $1.7 billion in U.S. funds.

The companies were paid, but in some cases they delivered only "a small percentage" of the equipment that had been ordered and, in one case, delivered bulletproof vests that were defective and could not be used. The companies also overcharged for military helicopters and tried to deliver aircraft that were more than 25 years old, he said. Instead of demanding the money back, Adhoob said, the Defense Ministry renegotiated with the companies for "a series of mobile toilets and kitchens -- which have never been delivered." Adhoob said some of the investigations conducted by his agency and others uncovered "ghost projects" that never existed or instances in which Iraqi and U.S. contractors did poor-quality work.

In one case, $24.4 million was spent on an electricity project in Nineveh province but an oversight agency found that it "existed only on paper." Investigations by Iraqi oversight agencies also found that some of the money sent to the Defense Ministry was diverted to al-Qaeda in Iraq, Adhoob said, and deposited into banks in Jordan and elsewhere.

Staff researcher Julie Tate contributed to this report.

dimanche 21 septembre 2008

vendredi 19 septembre 2008

The looting of Iraq's artifacts

Iraq reclaims 1,000 artifacts smuggled to the U.S. over last two years
Azzaman

Baghdad, September 18, 2008

Iraq’s Foreign Ministry has welcomed the return of more than 1,000 artifacts stolen from the country’s museums and ancient sites over the past two years. The pieces were delivered to the Iraqi embassy in Washington and would be shipped to Iraq’s National Museum for assessment and repair, a Foreign Ministry spokesman said. The spokesman said the artifacts were handed over to the embassy officials in a ceremony in which U.S. customs officials took part.

But the sheer quantity of the artifacts shows that illegal digging and smuggling of Mesopotamian sites is going on unabated. The fact that all the pieces were removed from Iraq in the past two years and found in America could be an indication that U.S. occupation troops might be involved in the smuggling.

It is not clear whether Iraqi authorities would ask for an independent investigation on how these artifacts landed in the U.S. in the past two years.

The spokesman did not say how U.S. authorities had seized the items and who the traffickers were. Shortly after the U.S. invasion, looting broke out in Baghdad and other Iraqi cities. The national museum in Baghdad was ransacked and at least 15,000 items disappeared.

The looting has dealt the harshest blow to the collections and chronicles of Mesopotamian heritage and civilization. Up to 7,000 museum pieces are still missing, including scores that are of great historic and archaeological significance.

Several thousand artifacts from those stolen during the chaos that followed the 2003 U.S. invasion have been recovered but it is the first time such a large number of antiquities is reported to have been stolen over the past two years.

U.S. authorities do not say whether they have arrested any of the traffickers involved in the smuggling of such a large collection. U.S. officials had previously charged that the sale of stolen antiquities was done by Iraqi 'extremist’ groups to finance their anti-U.S. operations.

Could it be that the 'extremists’ were using the U.S. itself as a source for their alleged contraband trade to finance their operations.

Iraqi museum officials, speaking on condition of anonymity, said while they were happy with the return of the artifacts, they feared thousands more were still being illegally dug and shipped outside the country.

Iraq has more than 10,000 archaeologically significant sites some of them U.S. occupation troops are using as military camps including the internationally renowned site of Babylon.

www.azzaman.com/english/index.asp?fname=news\2008-09-18\kurd.htm

jeudi 18 septembre 2008

Le Feyt Declaration - Peace in Iraq is an Option



http://anti-occupation.org

The undersigned, friends of Iraq from France, Belgium, the United Kingdom, Italy, Spain, Portugal, the United States of America, Egypt, Sweden and Iraq, organized in the International Anti-Occupation Network (IAON) and gathered in Le Feyt, France, from 25 to 27 August 2008, have adopted the following position and declaration reflecting our commitment to a true end to the occupation and to a lasting, sustainable peace in Iraq.

Le Feyt Declaration

Peace in Iraq is an option

The US occupation of Iraq is illegal and cannot be made legal. All that has derived from the occupation is illegal and illegitimate and cannot gain legitimacy. These facts are incontrovertible. What are their consequences?

Peace, stability and democracy in Iraq are impossible under occupation. Foreign occupation is opposed by nature to the interests of the occupied people, as proven by the six million Iraqis displaced both inside and outside Iraq, the planned assassination of Iraqi academics and professionals and the destruction of their culture, and the more than one million killed.

Propaganda in the West tries to make palatable the absurdity that the invader and destroyer of Iraq can play the role of Iraq’s protector. The convenient fear of a “security vacuum” — used to perpetuate the occupation — ignores the fact that the Iraqi army never capitulated and forms the backbone of the Iraqi armed resistance. That backbone is concerned only with defending the Iraqi people and Iraq’s sovereignty. Similarly, projections of civil war ignore the reality that the Iraqi population overwhelmingly, by number and by interest, rejects the occupation and will continue to do so.

In Iraq, the Iraqi people resist the occupation by all means, in accordance with international law.[1] Only the popular resistance can be recognized to express and defend the Iraqi people’s interests and will. Until now the United States is blind to this reality, hoping that a “diplomatic surge”, following the military surge of effective ethnic cleansing, will secure a government it imposes on Iraq. Regardless of who wins the upcoming US presidential election, the US can never achieve its imperial goals and the forces it imposes on Iraq are opposed to the interests of the Iraqi people.

Some in the West continue to justify the negation of popular sovereignty under the rubric of the “war on terror”, criminalizing not only resistance[2], but also humanitarian assistance to a besieged people. Under international law the Iraqi resistance constitutes a national liberation movement. Recognition of the Iraqi resistance is consequently a right, not an option.[3] The international community has the right to withdraw recognition from the US-imposed government in Iraq and recognize the Iraqi resistance.

It is evident that Iraq cannot recover lasting stability, unity and territorial integrity until its sovereignty is guaranteed. It is also evident that the US occupation cannot avoid accountability by trying to switch responsibility to Iraq’s neighbors. A pact of non-aggression, development and cooperation between a liberated Iraq and its immediate neighbors is the obvious means by which to achieve this stability.[4] In its median geopolitical position, and given its natural resources, a liberated, peaceful and democratic Iraq is central to the welfare and development of its neighbors. All of Iraq’s neighbors should recognize that stability in Iraq serves their own interests and commit to not interfering in its internal affairs.

If the international community and the United States are interested in peace, stability and democracy in Iraq they should accept that only the Iraqi resistance — armed, civil and political — can achieve these by securing the interests of the Iraqi people. The first demand of the Iraqi resistance is the unconditional withdrawal of all foreign forces illegally occupying Iraq — including private contractors — and disbanding all armed forces established by the occupation.

The Iraqi anti-occupation movement — in all its expressions — in defending the Iraqi people is the only force empowered to ensure democracy in Iraq. Across the spectrum of this movement it is agreed that upon US withdrawal a temporary administrative government would be charged with two tasks: preparing the ground for democratic elections and reconstituting the national army. Upon completion of these tasks the administrative government would disband, leaving decisions regarding reparations, development and reconstruction to a sovereign and freely elected Iraqi government in a state of all its citizens without religious, ethnic, confessional or gender discrimination.

All laws, contracts, treaties and agreements signed under occupation are unequivocally null and void. According to international law and the will of the Iraqi people, total sovereignty of Iraqi oil and all natural, cultural and material resources rests in the hands of the Iraqi people, in all its generations, past, present and future. Across the spectrum of the Iraqi anti-occupation movement all agree that Iraq should sell its oil on the international market to all states not at war with Iraq, and in line with Iraq’s obligations as a member of OPEC.

The 2003 US invasion was and remains illegal and the law of state responsibility demands that states refuse to recognize the consequences of illegal state acts.[5] State responsibility also includes a duty to restore. Compensation should be paid by all state and non-state actors that profited from the destruction and plundering of Iraq.

The Iraqi people are longing for long-term peace. On the basis of the 2005 Istanbul conclusions of the World Tribunal on Iraq[6], and in recognition of the tremendous suffering of the aggressed Iraqi people, the signatories to this declaration endorse the abovementioned principles for peace, stability and democracy in Iraq.

The sovereignty of Iraq rests in the hands of its people in resistance. Peace in Iraq is simple to attain: unconditional US withdrawal and recognition of the Iraqi resistance that by definition represents the will of the Iraqi people.

We appeal to all peace loving people in the world to work to support the Iraqi people and its resistance. The future of peace, democracy and progress in Iraq, the region and the world depends on this.


Members of the International Anti-Occupation Network [7]:

Abdul Ilah Albayaty, member of the BRussells Tribunal Executive Committee, France – Iraq

Hana Al Bayaty, Coordinator of the Iraqi International Initiative on refugees, France – Egypt

Dirk Adriaensens, member of the BRussells Tribunal Executive Committee, coordinator SOS Iraq, Belgium

John Catalinotto, International Action Center, USA

Ian Douglas, Coordinator of the International Initiative to Prosecute US Genocide in Iraq, UK - Egypt

Max Fuller, Author of ‘For Iraq, the Salvador Option Become Reality’ and 'Crying Wolf, death squads in Iraq' - www.cryingwolf.deconstructingiraq.org.uk, UK

Paola Manduca, Scientist, New Weapons Committee, Italy

Sigyn Meder, member of the Iraq Solidarity Association in Stockholm, Sweden

Cristina Meneses, member of the Portuguese session of the World Tribunal on Iraq, Portugal

Mike Powers, member of the Iraq Solidarity Association in Stockholm, Sweden

Manuel Raposo, member of the Portuguese session of the World Tribunal on Iraq, Portugal

Manuel Talens, writer, member of Cubadebate, Rebelión and Tlaxcala, Spain

Paloma Valverde, member of the Spanish Campaign Against the Occupation and for the Sovereignty of Iraq (CEOSI), Spain



27 August 2008

Le Feyt, France

Please circulate this statement widely.

Please click on The BRussels Tribunal website to see the names of the signatories and for the Statement in Arabic (see blogroll)


* International figures who join us in our commitment to a true end to the occupation and to a lasting, sustainable peace in Iraq



* For individual and organizational endorsements, contact: http://www.tlaxcala.es/detail_campagne.asp?lg=en&ref_campagne=5




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[1] The right to self-determination, national independence, territorial integrity, national unity, and sovereignty without external interference has been affirmed numerous times by a number of UN bodies, including the UN Security Council, UN General Assembly, UN Commission on Human Rights, the International Law Commission and the International Court of Justice. The principle of self-determination provides that where forcible action has been taken to suppress this right, force may be used in order to counter this and achieve self-determination.

The Commission on Human Rights has routinely reaffirmed the legitimacy of struggling against occupation by all available means, including armed struggle (CHR Resolution No. 3 XXXV, 21 February 1979 and CHR Resolution No. 1989/19, 6 March 1989). Explicitly, UN General Assembly Resolution 37/43, adopted 3 December 1982: “Reaffirms the legitimacy of the struggle of peoples for independence, territorial integrity, national unity and liberation from colonial and foreign domination and foreign occupation by all available means, including armed struggle.” (See also UN General Assembly Resolutions 1514, 3070, 3103, 3246, 3328, 3382, 3421, 3481, 31/91, 32/42 and 32/154).

[2] Article 1(4) of the 1st Additional Protocol to the Geneva Conventions, 1977, considers self-determination struggles as international armed conflict situations. The Geneva Declaration on Terrorism states: “As repeatedly recognized by the United Nations General Assembly, peoples who are fighting against colonial domination and alien occupation and against racist regimes in the exercise of their right of self-determination have the right to use force to accomplish their objectives within the framework of international humanitarian law. Such lawful uses of force must not be confused with acts of international terrorism.”

[3] National liberation movements are recognized as the consequence of the right of self-determination. In the exercise of their right to self-determination, peoples under colonial and alien domination have the right “to struggle ... and to seek and receive support, in accordance with the principles of the Charter” and in conformity with the Declaration on Principles of International Law concerning Friendly Relations and Co-operation among States. It is in these terms that Article 7 of the Definition of Aggression (General Assembly Resolution 3314 (XXIX) of 14 December 1974) recognizes the legitimacy of the struggle of peoples under colonial or alien domination. Recognition by the UN of the legitimacy of the struggle of peoples under colonial and alien domination or occupation is in line with the general prohibition of the use of force enshrined in the UN Charter as a state that forcibly subjugates a people to colonial or alien domination is committing an unlawful act as defined by international law, and the subject people, in the exercise of its inherent right of self-defence, may fight to defend and attain its right to self-determination.

[4] The Declaration on Principles of International Law concerning Friendly Relations and Co-operation among States (General Assembly Resolution 2625 (XXV)) cites the principle that, “States shall refrain in their international relations from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any State, or in any other manner inconsistent with the purposes of the United Nations.” Individually and collectively, Iraq and its neighbors would commit to refrain from the use of force or threat of the use of force, facilitating the use of force or threat of use of force by other actors, and refraining from all forms of interference in the affairs of other states. Individually and collectively, Iraq and its neighbors would also commit to cooperation and development on the basis of negotiation, arbitrage and mutual advantage.

[5] Article 41(2) of the United Nations International Law Commission’s Draft Articles on State Responsibility, representing the rule of customary international law (adopted in UN General Assembly Resolution 56/83 of 28 January 2002, “Responsibility of States for Internationally Wrongful Acts”), prevents states from benefiting from their own illegal acts: “No State shall recognize as lawful a situation created by a serious breach [of an obligation arising under a peremptory norm of general international law]”; Section III(e), UN General Assembly Resolution 36/103 of 14 December 1962, “Declaration on the Inadmissibility of Intervention and Interference in the Internal Affairs of States”.

[6] Declaration of the Jury of Conscience, World Tribunal on Iraq, Istanbul, 23-27 June 2005.

[7] The International Anti-occupation Network is a coalition of groups that stand in solidarity with the Iraqi people and for Iraqi sovereignty and against the US-led occupation of Iraq. It was established in April 2006 at the Madrid International Seminar on the Assassination of Iraqi Academics and Health Professionals, the final resolution of which can be read here.

Le Feyt verklaring - Vrede in Irak is een keuze

Ondergetekenden, vrienden van Irak uit Frankrijk, België, het Verenigd Koninkrijk, Italië, Spanje, Portugal, de Verenigde Staten van Amerika, Egypte, Zweden en Irak, georganiseerd in het Internationaal Anti-Bezettingsnetwerk (IAON) en verzameld in Le Feyt, Frankrijk van 25 tot 27 augustus 2008, hebben de volgende positie ingenomen en verklaring opgesteld over ons streven naar een daadwerkelijk einde van de bezetting en voor een blijvende, duurzame vrede in Irak.

Le Feyt verklaring

Vrede in Irak is een keuze


De Amerikaanse bezetting van Irak is illegaal en kan niet worden gelegaliseerd. Alles wat uit de bezetting is voortgekomen is illegaal en onwettig en kan geen legitimiteit verwerven. Dit zijn onweerlegbare feiten. Wat zijn daarvan de gevolgen?

Het is onmogelijk in een bezet Irak vrede, stabiliteit en democratie te vestigen. Een buitenlandse bezetting is van nature tegengesteld aan de belangen van de bezette bevolking. De feiten spreken voor zich. Zes miljoen Irakezen op de vlucht binnen en buiten Irak, Iraakse academici en professionals werden opzettelijk vermoord, hun cultuur werd vernietigd, en er vielen al meer dan een miljoen doden.

De propaganda in het Westen probeert de absurditeit aannemelijk te maken dat de invallers en vernietigers van Irak eveneens de rol van beschermer kunnen opnemen. De algemene vrees voor een "veiligheidsvacuüm" – als argument om de bezetting verder te zetten – negeert het feit dat het Iraakse leger nooit capituleerde en de ruggengraat vormt van de Iraakse gewapende weerstand. Die ruggengraat is uitsluitend bezorgd om de verdediging van het Iraakse volk en de Iraakse soevereiniteit. Op dezelfde wijze negeren diegenen die een burgeroorlog voorspellen de realiteit, nl. dat het overgrote deel van de Iraakse bevolking, zowel in aantal als belang, de bezetting verwerpt en dit zal blijven doen.

Het Iraakse volk verzet zich met alle middelen tegen de bezetting, en dit overeenkomstig het internationaal recht (1). Enkel de volksweerstand kan worden erkend als uitdrukking en verdediging van de wil en de belangen van de Iraakse bevolking. Tot nu toe bleven de Verenigde Staten blind voor deze realiteit, in de hoop dat een "diplomatieke ingreep", na de militaire ingrepen van effectieve etnische zuiveringen, hen in staat zal stellen een regering op te leggen aan Irak. Wat ook de uitkomst van de Amerikaanse presidentverkiezingen wordt, de VS zullen hun imperiale doelstellingen nooit kunnen verwezenlijken en de druk die ze op Irak uitoefenen is tegengesteld aan de belangen van de Iraakse bevolking.

In het Westen blijven sommigen de ontzegging van volkssoevereiniteit rechtvaardigen onder het voorwendsel van de "oorlog tegen het terrorisme" (2). Hiermee criminaliseren ze niet alleen de weerstand, maar ook de humanitaire hulp aan een belegerd volk. Volgens het internationaal recht is het Iraakse verzet een nationale bevrijdingsbeweging. Erkenning van het Iraakse verzet is dus een recht, niet louter een keuze (3). De internationale gemeenschap heeft het recht om de erkenning van de door de VS opgelegde regering in Irak in te trekken en het Iraakse verzet te erkennen.


Het is duidelijk dat Irak geen duurzame stabiliteit, eenheid en territoriale integriteit kan verwerven vooraleer zijn soevereiniteit wordt gewaarborgd. Het is evenzeer duidelijk dat de Amerikaanse bezetting haar verantwoordingsplicht niet kan ontlopen door de verantwoordelijkheid af te schuiven op de buurlanden van Irak. Het ligt voor de hand dat stabiliteit alleen kan bereikt worden door een niet-aanvalspact, en ontwikkelings- en samenwerkingsakkoorden tussen een bevrijd Irak en zijn naaste buren (4). Door zijn centrale geopolitieke positie en de aanwezigheid van natuurlijke hulpbronnen, is een bevrijd, vreedzaam en democratisch Irak van cruciaal belang voor het welzijn en de ontwikkeling van de aangrenzende landen. Alle buren van Irak moeten erkennen dat stabiliteit in Irak in hun eigen belang is en zich ertoe verbinden zich niet te mengen in Iraks binnenlandse aangelegenheden.

Als de internationale gemeenschap en de Verenigde Staten geïnteresseerd zijn in vrede, stabiliteit en democratie in Irak moeten ze accepteren dat alleen het Iraakse verzet - gewapend, burgerlijk en politiek – in staat is dit te bereiken omdat het de belangen van het Iraakse volk behartigt. De eerste vraag van het Iraakse verzet is de onvoorwaardelijke terugtrekking van alle buitenlandse troepen die Irak illegaal bezetten - inclusief de particuliere contractanten - en het ontmantelen van alle strijdkrachten die door de bezetting geïnstalleerd werden.

De Iraakse anti-bezettingsbeweging - in al zijn vormen – die het Iraakse volk verdedigt, is als enige in staat te zorgen voor democratie in Irak. In alle geledingen van deze beweging is overeengekomen dat bij een Amerikaanse terugtrekking een tijdelijke administratieve overheid zou worden belast met twee taken: de voorbereiding van democratische verkiezingen en de heropbouw van het nationale leger. Na voltooiing van deze taken zal deze administratieve overheid zichzelf ontbinden. Ze zal beslissingen over herstelbetalingen, de ontwikkeling en de wederopbouw overlaten aan een soeverein en vrij gekozen Iraakse regering in een land dat toebehoort aan al zijn burgers zonder discriminatie op grond van religie, etniciteit, overtuiging of geslacht.

Alle wetten, contracten, verdragen en overeenkomsten getekend onder de bezetting zijn ondubbelzinnig van nul en generlei waarde. Volgens het internationale recht en de wil van het Iraakse volk, berust de totale controle over de Iraakse olie en alle natuurlijke, culturele en materiële bronnen in handen van de Iraakse bevolking, aan alle generaties, in het verleden, het heden en de toekomst. In het gehele spectrum van de Iraakse anti-bezettingsbeweging zijn allen het erover eens dat Irak zijn olie op de internationale markt moet kunnen verhandelen met alle landen die niet in oorlog zijn met Irak, en in lijn met de verplichtingen als lid van de OPEC.

De Amerikaanse invasie in 2003 was en is nog steeds illegaal en de wet op de statelijke aansprakelijkheid eist dat staten weigeren de gevolgen van illegale staatsacties te erkennen (5). De verantwoordelijkheid van een staat omvat ook herstelplicht. Alle statelijke en niet-statelijke actoren die profiteerden van de vernietiging en plundering van Irak moeten een vergoeding betalen.

Het Iraakse volk verlangt reeds lang naar vrede. Op basis van de conclusies van het Wereld Tribunaal over Irak te Istanbul in 2005 (6), en met erkenning van het enorme lijden van het aangevallen Iraakse volk, stemmen de ondertekenaars van deze verklaring in met de bovengenoemde beginselen voor vrede, stabiliteit en democratie in Irak.

De soevereiniteit van Irak ligt in handen van de burgers in verzet. Vrede in Irak is eenvoudig te bereiken: onvoorwaardelijke terugtrekking van de VS en de erkenning van het Iraakse verzet, dat per definitie de wil van het Iraakse volk vertegenwoordigt.

We doen een beroep op alle vredelievende mensen in de wereld om het Iraakse volk en zijn verzet te steunen. De toekomst van vrede, democratie en vooruitgang in Irak, de regio en de wereld hangt ervan af.

De leden van het Internationale Anti-Bezettingsnetwerk (7):

Abdul Ilah Albayaty, lid van het Uitvoerend Comite van het BRussells Tribunal, www.brusselstribunal.org, Frankrijk - Irak
Hana Al Bayaty, coördinator van het Iraakse Internationale Initiatief voor de vluchtelingen, www.3iii.org, Frankrijk - Egypte
Dirk Adriaensens, lid van het Uitvoerend Comite van het BRussells Tribunal, www.brusselstribunal.org, België
John Catalinotto, International Action Center, www.iacenter.org, Verenigde Staten
Ian Douglas, coördinator van het Internationaal Initiatief voor de Vervolging van de Amerikaanse Genocide in Irak, www.USgenocide.org, Verenigd Koninkrijk- Egypte
Max Fuller, auteur van 'For Iraq, the Salvador Option Become Reality’ en 'Crying Wolf, death squads in Iraq' - www.cryingwolf.deconstructingiraq.org.uk, Verenigd Koninkrijk
Paola Manduca, Wetenschapper,Nieuwe Wapens Comité, www.newweapons.org, Italië
Sigyn Meder, lid van de Associatie voor Solidariteit met Irak in Stockholm, www.iraksolidaritet.se, Zweden
Cristina Meneses, lid van de Portugese zitting van het Wereld Tribunaal voor Irak, www.tribunaliraque.info/pagina/inicio.html, Portugal
Mike Powers, lid van de Associatie voor Solidariteit met Irak in Stockholm, www.iraksolidaritet.se, Zweden
Manuel Raposo, lid van de Portugese zitting van Wereld Tribunaal voor Irak, www.tribunaliraque.info/pagina/inicio.html, Portugal
Manuel Talens, schrijver, lid van Cubadebate, Rebelión en Tlaxcala, www.tlaxcala.es, www.rebelion.org, www.cubadebate.cu, Spanje
Paloma Valverde, lid van de Spaanse Campagne Tegen de Bezetting en voor de Soevereiniteit van Irak (CEOSI), www.nodo50.org/iraq/, www.iraqsolidaridad.org, Spanje

27 augustus 2008
Le Feyt, Frankrijk

Gelieve deze verklaring op grote schaal te verspreiden.



* International figures who join us in our commitment to a true end to the occupation and to a lasting, sustainable peace in Iraq
* Voor individuele onderschrijving of als organisatie, neem contact op met: http://www.tlaxcala.es/detail_campagne.asp?lg=en&ref_campagne=5

http://brusselstribunal.org/

Declaración de Le Feyt: La paz en Iraq es una opción

International Anti Occupation Network

Declaración de Le Feyt: La paz en Iraq es una opción

Los abajo firmantes, amigos de Iraq originarios de Francia, Bélgica, el Reino Unido, Italia, España, Portugal, Estados Unidos de América, Egipto, Suecia e Iraq , organizados bajo las siglas de la Red Internacional Anti-Ocupación (IAON) y reunidos en Le Feyt (Francia) del 25 al 27 de agosto de 2008, hemos adoptado la siguiente posición y declaración, que refleja nuestro compromiso con el fin sin paliativos de la ocupación y con una paz duradera y sostenible en Iraq.

La ocupación estadounidense de Iraq es ilegal y se no puede legalizar. Todo lo que se deriva de la ocupación es ilegal e ilegítimo y no puede adquirir legitimidad. Estos hechos son incontrovertibles. ¿Cuáles son sus consecuencias?

La paz, la estabilidad y la democracia en Iraq son imposibles bajo la ocupación. La ocupación extranjera se opone por su naturaleza a los intereses del pueblo ocupado, tal como lo demuestran los seis millones de iraquíes refugiados en el interior y en el exterior de Iraq, el asesinato planificado de profesores universitarios y de profesionales iraquíes y la destrucción de la cultura iraquí, así como los más de un millón de iraquíes que han perdido la vida.

La propaganda en Occidente intenta hacer digerible el absurdo de que el invasor y destructor de Iraq puede ejercer la función de ser el protector de Iraq. El conveniente miedo a un “vacío en la seguridad” —utilizado para perpetuar la ocupación— ignora el hecho de que el ejército iraquí nunca se rindió y hoy es la columna vertebral de la resistencia armada iraquí. Esa columna vertebral está implicada únicamente en la defensa del pueblo iraquí y de la soberanía de Iraq. De igual forma, los vaticinios de guerra civil ignoran la realidad de que una abrumadora mayoría de la población iraquí, en número y en interés, rechaza y seguirá rechazando la ocupación.

En Iraq, el pueblo iraquí resiste la ocupación por todos los medios, y ello en conformidad con el Derecho internacional1. La resistencia popular es la única a la que se puede reconocer como portavoz y defensora de los intereses y la voluntad del pueblo iraquí. Hasta ahora, EEUU ha cerrado los ojos ante esta realidad, a la espera de que una ‘ofensiva diplomática’ –tras la ofensiva militar que logró una eficaz limpieza étnica– salvaguarde al gobierno que ha impuesto en Iraq. Con independencia de quién sea el vencedor en las próximas elecciones presidenciales estadounidenses, EEUU nunca podrá lograr sus objetivos imperiales y las fuerzas que impone en Iraq se oponen a los intereses del pueblo iraquí.

En Occidente, algunos siguen justificando la negación de la soberanía popular con la excusa de la ‘guerra contra el terrorismo’, criminalizando no sólo a la resistencia2, sino también la ayuda humanitaria que se presta a un pueblo sitiado. De acuerdo con el Derecho internacional, la resistencia iraquí es un movimiento de liberación nacional. En consecuencia, el reconocimiento de la resistencia iraquí es un derecho, no una opción3. La comunidad internacional tiene derecho a retirar su reconocimiento al gobierno impuesto por EEUU en Iraq y a reconocer a la resistencia iraquí.

Es evidente que Iraq no puede recobrar su unidad, su integridad territorial y una estabilidad duradera hasta que su soberanía esté garantizada. Es asimismo evidente que la ocupación estadounidense no puede hacer dejación de su responsabilidad intentando culpabilizar a los vecinos de Iraq. La manera más obvia de llegar a la estabilidad es un pacto de no agresión, desarrollo y cooperación entre un Iraq liberado y sus vecinos más cercanos4. En su situación geopolítica central, y en virtud de sus recursos naturales, un Iraq liberado, pacífico y democrático es fundamental para el bienestar y el desarrollo de sus vecinos. Todos los vecinos de Iraq deberían reconocer que la estabilidad en Iraq sirve a sus propios intereses y deberían comprometerse a no interferir en sus asuntos internos

Si la comunidad internacional y EEUU estuviesen interesados en la paz, en la estabilidad y la democracia en Iraq, deberían aceptar que sólo la resistencia iraquí —armada, civil y política— puede lograrla garantizando los intereses del pueblo iraquí. La primera exigencia de la resistencia iraquí es la retirada incondicional de todas las fuerzas extranjeras que ocupan ilegalmente Iraq —lo cual incluye a los contratistas privados— y el desmantelamiento de todas las fuerzas armadas establecidas por la ocupación.

En su defensa del pueblo iraquí, el movimiento contra la ocupación de Iraq —en todas sus expresiones— es la única fuerza capacitada para asegurar la democracia en Iraq. Todos los componentes de este movimiento han acordado que, tras la retirada de EEUU, un gobierno administrativo temporal se encargaría de dos tareas: la preparación de elecciones democráticas y la reconstitución del ejército nacional. Una vez completadas ambas tareas, el gobierno administrativo se disolvería y dejaría las decisiones relativas a las indemnizaciones, al desarrollo y a la reconstrucción en las manos de un gobierno iraquí soberano y libremente elegido, en un Estado de todos sus ciudadanos, sin discriminación religiosa, étnica, confesional o basada en el sexo.

Todas las leyes, contratos, tratados y acuerdos firmados bajo la ocupación son inequívocamente nulos de pleno derecho. Según el Derecho internacional y el deseo del pueblo iraquí, la soberanía sobre el petróleo iraquí y sobre todos los recursos naturales, culturales y materiales del país reside en el pueblo iraquí, en todas sus generaciones, pasadas y presentes y futuras. Todos los componentes del movimiento iraquí contra la ocupación han acordado que Iraq venderá su petróleo en el mercado internacional a todos los Estados que no estén en guerra con Iraq y que sigan la línea de las obligaciones de Iraq como miembro de la OPEP.

La invasión estadounidense en 2003 fue y sigue siendo ilegal y la ley de responsabilidad estatal exige que los Estados se nieguen a reconocer las consecuencias de actos estatales ilegales5. La responsabilidad estatal también incluye la obligación de indemnizar. Todos los Estados y agentes no estatales que han sacado provecho de la destrucción y del saqueo de Iraq deberán indemnizarlo económicamente.

El pueblo iraquí anhela una paz duradera. De acuerdo con las conclusiones alcanzadas por el Tribunal Internacional sobre Iraq, celebrado en Estambul en el año 20056 y en reconocimiento del incalculable sufrimiento del agredido pueblo iraquí, los firmantes de esta declaración suscriben los principios arriba mencionados para lograr la paz, la estabilidad y la democracia en Iraq.

La soberanía de Iraq está en manos de su pueblo alzado en resistencia. La paz en Iraq es fácil de alcanzar: basta con la retirada incondicional de EEUU y el reconocimiento de la resistencia iraquí, que por definición representa la voluntad del pueblo iraquí.

Apelamos a todas las gentes que aman la paz en el mundo para que apoyen al pueblo y a la resistencia iraquíes. El futuro de paz, democracia y progreso en Iraq, en la región y en el mundo depende de ello.

Miembros firmantes de la Red Internacional Anti-Ocupación7:
Abdul Ilah Albayaty, miembro del Comité Ejecutivo del Tribunal BRussells, Francia – Iraq
Hana Al Bayaty, coordinadora de la Iniciativa Internacional Iraquí para los refugiados, Francia – Egipto
Dirk Adriaensens, miembro del Comité ejecutivo del Tribunal BRussells, Bélgica
John Catalinotto, International Action Center, EEUU
Ian Douglas, coordinador de la Iniciativa Internacional para demandar a Estados Unidos por genocidio en Iraq, Reino Unido – Egipto
Max Fuller, autor de For Iraq, the Salvador Option Become Reality y de Crying Wolf, death squads in Iraq, Reino Unido
Paola Manduca, científica, New Weapons Committee, Italia
Sigyn Meder, miembro de la Asociación de Solidaridad con Iraq en Estocolmo, Suecia
Cristina Meneses, miembro de la sesión portuguesa del Tribunal Internacional sobre Iraq, Portugal
Mike Powers, miembro de la Asociación de Solidaridad con Iraq en Estocolmo, Suecia
Manuel Raposo, miembro de la sesión portuguesa del Tribunal Internacional sobre Iraq, Portugal
Manuel Talens, escritor, miembro de Cubadebate, Rebelión y Tlaxcala, España
Paloma Valverde, miembro de la Campaña Estatal contra la Ocupación y por la Soberanía de Iraq (CEOSI), España

27 de agosto de 2008

Le Feyt, Francia

Notas:

1 El derecho a la autodeterminación, a la independencia nacional, a la integridad territorial, a la unidad nacional y a la soberanía sin interferencias externas ha sido reafirmado en numerosas ocasiones por una serie de organismos de Naciones Unidas, entre los que se cuentan el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, la Asamblea General de Naciones Unidas, la Comisión de Derechos Humanos de Naciones Unidas, la Comisión de Legalidad Internacional y el Tribunal Penal Internacional. El principio de autodeterminación establece que allí donde se haya producido una acción que haya suprimido por la fuerza este derecho, se puede usar la fuerza para contrarrestar esta acción y lograr la autodeterminación. La Comisión de Derechos Humanos ha reafirmado de manera sistemática la legitimidad de la lucha contra la ocupación por todos los medios disponibles, incluida la lucha armada (resolución de la Comisión de Derechos Humanos, No. 3 XXXV, de 21 de febrero de 1979 y la No. 1989/19, de 6 de marzo de 1989). Explícitamente la resolución 37/43 de la Asamblea general de Naciones Unidas, adoptada el 3 de diciembre de 1982 establece: “reafirma la legitimidad de la lucha de los pueblos por la independencia, la integridad territorial, la unidad nacional y la liberación de la dominación colonial y extranjera y de la ocupación extranjera por todos los medios disponibles, incluida la lucha armada” (Véase además las resoluciones de la Asamblea general de Naciones Unidas números 1514, 3070, 3103, 3246, 3328, 3382, 3421, 3481, 31/91, 32/42 and 32/154).

2 El artículo 1 (4) Primer protocolo adicional a las Convenciones de Ginebra (1977) considera las luchas por la autodeterminación como situaciones de conflictos armados. La declaración de Ginebra sobre terrorismo establece: “Como ha reconocido de forma reiterada la Asamblea general de Naciones Unidas, los pueblos que luchan contra la dominación colonial, la ocupación extranjera y contra los regímenes racistas en el ejercicio de su derecho a la autodeterminación, tienen el derecho al uso de la fuerza para lograr sus objetivos dentro del marco de la ley internacional humanitaria. Este uso legítimo de la fuerza no se debe confundir con actos de terrorismo internacional”.

3 Los movimientos de liberación nacional se reconocen como consecuencia del derecho a la autodeterminación. En el ejercicio de su derecho a la autodeterminación, los pueblos bajo dominación colonial y extranjera tienen el derecho de “luchar (…) y de buscar y recibir apoyo, de acuerdo a los principios de la Carta” y en conformidad con la Declaración de principios de la legalidad internacional respecto a las relaciones de amistad y de cooperación entre los Estados. En estos términos el artículo 7 de la Definición de agresión (Resolución 3314 (XXIX) de la Asamblea general, de 14 de diciembre de 1974) reconoce la legitimidad de la lucha de los pueblos sometidos a la dominación colonial o extranjera. El reconocimiento por parte de Naciones Unidas de la legitimidad de la lucha de los pueblos sometidos a dominación colonial y extranjera o bajo ocupación, es consecuente con la prohibición general del uso de la fuerza consagrado en la Carta de Naciones Unidas puesto que un Estado que subyuga por la fuerza a un pueblo mediante la dominación colonial o extranjera comete un acto ilegal tal y como queda definido en la legislación internacional y el pueblo sometido, en el ejercicio de su derecho inherente de autodefensa, puede luchar para defender y lograr su derecho a la autodeterminación.

4 La Declaración de principios de la legislación internacional respecto a las relaciones de amistad y de cooperación entre los Estados (Resolución de la Asamblea general de NNUU, Nº 2625 [XXV]) cita el principio de que “Todo Estado tiene el deber de abstenerse de recurrir a la amenaza o al uso de la fuerza contra la integridad territorial o independencia política de cualquier Estado, o a cualquier otra forma de actuación incompatible con los principios de Naciones Unidas”. Individual y colectivamente, Iraq y sus países vecinos se comprometerían a abstenerse de la utilización de la fuerza o la amenaza del uso de la fuerza así como de cualquier forma de interferencia en los asuntos de otros Estados. Individual y colectivamente, Iraq y sus países vecinos se comprometerían además a la cooperación y el desarrollo basados en la negociación, el arbitraje y el beneficio mutuo.

5 El artículo 41(2) de los artículos preliminares sobre la Responsabilidad Estatal de la Comisión de Derecho Internacional de Naciones Unidas (NNUU) (recogido en la Resolución 56/83 de 28 de enero de 2002 de la Asamblea General de NNUU, “La responsabilidad del Estado ante hechos internacionalmente ilícitos”) impide a los Estados beneficiarse de sus propias actuaciones ilegales: “Ningún Estado reconocerá como legal una situación originada por una violación grave (de una obligación derivada de una norma obligatoria del Derecho Internacional general)”; Sección III (e), Resolución 36/103, de 14 de diciembre de 1962, de la Asamblea General de NNUU, “Declaración sobre la inadmisibilidad de la intervención e interferencia en los asuntos internos de los Estados”.

6 Declaración del Tribunal Internacional sobre Iraq sesión final, Estambul 23-27 de junio de 2005.

7 La Red Internacional Anti-ocupación es una coalición de organizaciones que trabajan en solidaridad con el pueblo iraquí, por la soberanía de Iraq y contra la ocupación de Iraq. Se creó en abril de 2006 con motivo del Seminario Internacional sobre el asesinato de docentes y personal sanitario en Iraq, cuya resolución puede leerse aquí.

Se ruega difundir ampliamente esta declaración

Traducción: Tlaxcala

http://brusselstribunal.org/

Déclaration de Le Feyt - La paix en Irak est une option




Réseau International Anti-Occupation

Déclaration de Le Feyt - La paix en Irak est une option


Les soussignés, amis de l’Irak, de France, Belgique, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Portugal, USA, Égypte, Suède et Irak, organisés dans le Réseau International Anti-Occupation (International Anti-Occupation Network (IAON)) et réunis à Le FEYT, France, du 25 au 27 août 2008, ont adopté la prise de position suivante. Cette déclaration témoigne de notre engagement en faveur d’une véritable fin à l’occupation et d’une paix durable en Irak.

L’occupation américaine de l’Irak est illégale et ne peut être rendue légale. Tout ce qui a découlé de l’occupation est illégal et illégitime et ne peut pas trouver de légitimité. Ces faits sont incontestables. Quelles sont leurs conséquences?

La paix, la stabilité et la démocratie en Irak sont impossibles sous l’occupation. L’occupation étrangère est par nature opposée aux intérêts du peuple occupé, comme le prouvent les six millions d’Irakiens déplacés à l’intérieur et l’extérieur de l’Irak, l’assassinat planifié d’universitaires et de professionnels irakiens et la destruction de leur culture, et plus d’un million de tués.

La propagande occidentale tente d’accréditer l’absurdité selon laquelle l’envahisseur et destructeur de l’Irak pourrait jouer le rôle de protecteur de l’Irak. La crainte bien pratique d’un “vide de sécurité” – utilisée pour perpétuer l’occupation – ne tient pas compte du fait que l’armée irakienne n’a jamais capitulé et constitue l‘épine dorsale de la résistance armée irakienne. Cette cheville ouvrière n’a pour seul souci que de défendre le peuple irakien et la souveraineté de l’Irak. De même, les projections sur une guerre civile ignorent le fait que la population irakienne, dans sa grande majorité, rejette l’occupation et continuera de le faire.

En Irak, le peuple irakien résiste à l’occupation par tous les moyens, conformément au droit international1. Seule la résistance populaire peut être reconnue comme expression du peuple iraquien et défenderesse de ses intérêts. Jusqu‘à présent, les USA sont aveugles à cette réalité, espérant qu’un “élan diplomatique”, à la suite de la pression militaire constituée par un véritable nettoyage ethnique, permettra d’asseoir le gouvernement qu’ils imposent à l’Irak. Indépendamment de l’issue de la prochaine élection présidentielle US, les USA ne pourront jamais atteindre leurs objectifs impériaux, et les forces qu’ils imposent à l’Iraq sont opposées aux intérêts du peuple irakien.

Certains en Occident continuent à justifier la négation de la souveraineté populaire à l’enseigne de la «guerre contre le terrorisme», criminalisant non seulement la résistance2, mais aussi l’aide humanitaire à un peuple assiégé. Selon le droit international la résistance irakienne constitue un mouvement de libération nationale. La reconnaissance de la résistance irakienne est donc un droit, pas une option3. La communauté internationale a le droit de retirer la reconnaissance accordée au gouvernement imposé à l’Irak par les USA et de reconnaître la résistance irakienne.

Il est évident que l’Irak ne peut récupérer une stabilité, une unité et intégrité territoriale durables qu si sa souveraineté est garantie. Il est également évident que l’occupation US ne peut pas éviter d’avoir à rendre des comptes en essayant de reporter la responsabilité sur les voisins de l’Irak. Un pacte de non-agression, de développement et de coopération entre un Irak libéré et ses voisins immédiats est le moyen évident d’atteindre cette stabilité4. De par sa position géopolitique médiane, et compte tenu de ses ressources naturelles, un Irak libéré, pacifique et démocratique est essentiel au bien-être et au développement de ses voisins. Tous les voisins de l’Irak doivent reconnaître que la stabilité en Irak servirait leurs propres intérêts et s’engager à ne pas s’ingérer dans ses affaires intérieures.

Si la communauté internationale et les USA sont intéressés par la paix, la stabilité et la démocratie en Irak ils doivent accepter que seule la résistance irakienne – armés, civile et politique – peut atteindre ces objectifs en préservant les intérêts du peuple irakien. La première exigence de la résistance irakienne est le retrait inconditionnel de toutes les forces étrangères occupant illégalement l’Irak – y compris les sous-traitants privés – et le démantèlement de toutes les forces armées établies par l’occupation.

Le mouvement irakien contre l’occupation – dans toutes ses expressions – par sa défense du peuple iraquien, est la seule force habilitée à assurer la démocratie en Irak. Dans l’ensemble du spectre de ce mouvement, on s’accorde à penser qu’un gouvernement intérimaire constitué après le retrait US aurait deux missions: préparer le terrain pour des élections démocratiques et reconstituer l’armée nationale. Une fois ces tâches administratives accomplies, ce gouvernement intérimaire serait dissous, laissant les décisions concernant les réparations, le développement et la reconstruction à un gouvernement irakien souverain et librement élu dans un État de tous ses citoyens sans discrimination religieuse, ethnique, confessionnelle ou fondée sur le sexe.

Tous les lois, contrats, traités et accords signés sous l’occupation sont sans équivoque nuls et non avenus. Selon le droit international et la volonté du peuple irakien, la souveraineté totale sur les ressources pétrolières, naturelles, culturelles et matérielles de l’Irak repose entre les mains du peuple irakien, dans toutes ses générations, passées, présentes et futures. Toutes les composantes du mouvement contre l’occupation sont d’accord sur le fait Irakiens anti-occupation mouvement tous d’accord sur le fait que l’Irak devrait vendre son pétrole sur le marché international à tous les États qui ne sont pas en guerre avec lui, et en conformité avec les obligations de l’Irak comme membre de l’OPEP.

L’invasion US de 2003 était et reste illégale et le droit de la responsabilité de l‘État exige que les États refusent de reconnaître les conséquences d’actes d‘État illégaux5. La responsabilité de l‘État comprend aussi un devoir de compensation. Les compensations doivent être payées par tous les acteurs étatiques et non-étatiques qui ont profité de la destruction et du pillage de l’Irak.

Le peuple iraquien aspire à la paix à long terme. Sur la base des conclusions d’Istanbul en 2005 du Tribunal mondial sur l’Irak6, et en reconnaissance des souffrances du peuple irakien agressé, les signataires de cette déclaration approuvent les principes énoncés ci-dessus pour la paix, la stabilité et la démocratie en Irak.

La souveraineté de l’Irak repose entre les mains de son peuple en résistance. La paix en Irak est facile à atteindre: PAR le retrait inconditionnel des USA et la reconnaissance de la résistance irakienne qui, par définition, représente la volonté du peuple irakien.

Nous lançons un appel à tous les gens épris de paix dans le monde à travailler pour soutenir le peuple irakien et sa résistance. L’avenir de la paix, de la démocratie et du progrès en Irak, dans la région et dans le monde en dépend.

Les membres du Réseau International Anti-Occupation7:



Abdul Ilah Albayaty, membre du Comité exécutif du BRussells Tribunal, France – Irak
Hana Al Bayaty, Coordinatrice de l’ Initiative internationale des Irakiens sur les réfugiés, France – Égypte
Dirk Adriaensens, membre du Comité exécutif du BRussells Tribunal, Belgique
John Catalinotto, International Action Center, USA
Ian Douglas, coordonnateur de l’Initiative internationale pour l’engagement de poursuites contre le génocide US en Irak”:http://www.USgenocide.org, Royaume-Uni – Égypte
Max Fuller, auteur de For Iraq, the Salvador Option Become Reality et Crying Wolf, death squads in Iraq, Royaume-Uni
Paola Manduca, scientifique, New Weapons Committee, Italie
Sigyn Meder, membre de l’“Association de solidarité Irak à Stockholm”:http://www.iraksolidaritet.se, Suède
Cristina Meneses, membre de la session portugaise du Tribunal mondial sur l’Irak, Portugal
Mike Powers, membre de l’“Association de solidarité Irak à Stockholm”:http://www.iraksolidaritet.se, Suède
Manuel Raposo, membre de la session portugaise du Tribunal mondial sur l’Irak, Portugal
Manuel Talens, écrivain, membre de Cubadebate, Rebelión et Tlaxcala, Espagne
Paloma Valverde, membre de la Campagne espagnole contre l’occupation et pour la souveraineté de l’Iraq, (CEOSI), Espagne.

Le Feyt, France, 27 Août 2008

Notes

1 Le droit à l’autodétermination, à l’indépendance nationale, à l’intégrité territoriale à l’unité nationale et à la souveraineté sans ingérence externe a été affirmé à de nombreuses reprises par divers organes de l’ONU, dont le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale, la Commission des droits humains, la Commission juridique internationale et la Cour internationale de justice. Le principe d’autodétermination prévoit que dans les cas où celle-ci a été supprimée par la force, il puisse être fait recours à la force pour la restaurer.

La Commission des droits humains a réaffirmé de manière coutumière la légitimité de la lutte contre l’occupation par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée (CHR Resolution No. 3 XXXV, 21 February 1979 et CHR Resolution No. 1989/19, 6 March 1989).De manière explicite, la résolution 37/43, adoptee le 3 Décembre 1982 par l’Assemvblée générale de l’ONU “réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère et de l’occupation étrangère par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée .” (Voir aussi les résolutions de l’AG de l’ONU 1514, 3070, 3103, 3246, 3328, 3382, 3421, 3481, 31/91, 32/42 and 32/154).

2 L’article 1 (4) du 1er Protocole additionnel aux Conventions de Genève, 1977, considère les luttes pour l’autodétermination comme des situations de conflit armé international. La Déclaration de Genève sur le terrorisme dispose: “Comme maintes fois reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies, les peuples qui luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice de leur droit à disposer d’eux-mêmes ont le droit d’utiliser la force pour accomplir leurs objectifs dans le cadre du droit international humanitaire. Ces utilisations licites de la force ne doivent pas être confondue avec des actes de terrorisme international. “

3 Les mouvements de libération nationale sont reconnus comme étant la conséquence du droit à l’autodétermination. Dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, les peuples sous domination coloniale et étrangère ont le droit “de lutter … et de demander et recevoir un appui, conformément aux principes de la Charte »et en conformité avec la Déclaration relative aux principes du droit international concernant les relations amicales et la coopération entre les États. C’est dans ces termes que l’article 7 de la Définition de l’agression (résolution de l’Assemblée générale 3314 (XXIX) du 14 Décembre 1974) reconnaît la légitimité de la lutte des peuples sous domination coloniale ou étrangère. La reconnaissance par l’ONU de la légitimité de la lutte des peuples sous domination coloniale et étrangère ou occupation est en ligne avec l’interdiction générale du recours à la force consacrée dans la Charte des Nations Unies, selon laquelle un État qui soumet par la force un peuple à une domination coloniale ou étrangère commet un acte illicite tel que défini par le droit international, et le peuple soumis à cette occupation, dans l’exercice de son droit naturel de légitime défense, peut lutter pour défendre et réaliser son droit à disposer de lui-même.

4 La Déclaration relative aux principes du droit international concernant les relations amicales et la coopération entre les États (résolution de l’Assemblée générale 2625 (XXV)) cite le principe que «les États doivent s’abstenir dans leurs relations internationales de la menace ou de l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. » Individuellement et collectivement, l’Irak et ses voisins devraient s’engager à s’abstenir de recourir à la force ou de menacer d’y recourir, de faciliter le recours à la force ou la menace de recours à la force par d’autres acteurs, et en s’abstenant de toutes les formes de s’ingérer dans les affaires d’autres États. Individuellement et collectivement, l’Iraq et ses voisins devraient également s’engager à la coopération et au développement sur la base de la négociation, de l’arbitrage et de l’avantage mutuel.

5 L’article 41 (2) du projet d’articles sur la responsabilité des États de la Commission du droit international de l’ONU, représentant la règle du droit international coutumier (résolution 56/83 du 28 Janvier 2002 adoptée en Assemblée générale des Nations unies : « la responsabilité des États dans des actes illégaux »), empêche les États de bénéficier de leurs propres actes illégaux: « Aucun État ne doit reconnaître comme licite une situation créée par une violation grave [d’une obligation découlant d’une norme impérative du droit international général] », chapitre III (e), Résolution 36/103 du 14 Décembre 1962 de l’Assemblée générale des Nations Unies, “Déclaration sur le caractère inadmissible de l’intervention et ingérence dans les affaires intérieures des États”.

6 Déclaration du Jury, World Tribunal on Iraq, Tribunal mondial sur l’Irak, Istanbul, 23-27 Juin 2005.

7 Le Réseau international contre l’occupation est une coalition de groupe solidaires du peuple irakien, pour la souveraineté de l’Irak et contre l’occupation de l’Irak sous direction US. Il a été établi en avril 2006 lors du séminaire international sur l’assassinat d’universitaires et de professionnels de santé irakiens, dont la résolution finale peut être lue ici.

À diffuser largement SVP

traduction par Tlaxcala
Veuillez cliquer sur The BRussels Tribunal dans le 'blog roll' pour la liste des signataires et pour lire les textes en arabe, anglais, néerlandais, espagnol, portugais etc.

lundi 15 septembre 2008

Saklanan Türk Piramitleri



Saklanan Türk Piramitleri

Uygur bölgesinde bulunan, Mısır piramitlerinden yüzyıllarca önce yapılan ve Mısır piramitlerinden daha yüksek/büyük olan piramitleri yapan Türklerdir. Çin hükümeti buraya girişi tamamı ile yasaklamıştır. Çünkü bu piramitlerin içinde proto-Türk yazılar mevcut. Arkeologların dahi girişine kati surette izin verilmiyor. Çünkü dünya tarihinin tekrar yazılması gerekebilir.Bugün Çin sınırları içerisinde yer alan, Xian şehrine 100 km uzaklıkta qin ling shan dağlarında Ön-Türk uygarlıklarından birisi tarafından inşa edilmiş, etrafında irili ufaklı 100 adet piramitle beraber, 300 metre yüksekliğinde bir piramit bulunmaktadır;

BEYAZ PİRAMİT
Beyaz Piramit’in ikinci dünya savaşı sırasında çin’e yardım malzemesi götüren bir C-54 uçağından çekilen fotoğrafı 1957 yılında ilk kez life dergisinde yayınlanmıştır.Bu piramitleri araştırmak üzere 1994 yılında şensi bölgesinde bir araştırma gezisi yapan alman bilim adamı hartwig hausdof kendi koleksiyonundan birkaç resmin halka açılmasına izin vermiştir. hausdorf’a göre piramitlerin yapım tarihi en az M.Ö. 2500’ler civarındadır.Bölge çin tarafından yasak bölge ilan edilmiş olduğundan dolayı piramitler içerisinde bulunan mısır medeniyetinden çok ileri bir teknikle mumyalanmış olan cesetler ve Ön-Türkçe yazıtlar üzerinde araştırma yapılamamaktadır.

Piramitlerin ebat, orijinal şekil ve büyüklükleri ,dikkat çekmemesi açısından Çin hükümeti tarafından maksatlı olarak tahrip ve kamufle edilmiştir.Piramitlerin üst tarafları kesilmiş ve üstleri toprakla doldurulup, kamuflaj amacıyla ağaçlandırılmıştır .Tüm İnsanlık tarihini değiştirerek;

MEDENİYETİN ASIL YARATICISININ TÜRKLER OLDUĞU SONUCUNU DOĞURAN, bu olağanüstü keşif batılı bilim adamları(!) tarafından ısrarla görmezlikten gelinmekte ve insanlığın bilgisinden daha uzun süre saklanması mümkün olmayan bu piramitleri başka bir uygarlığa mal etmeyi amaçlayan maksatlı çalışmalar yapılmaktadır…

dimanche 14 septembre 2008

Kurds extend role beyond Autonomous Borders

Strip of Iraq 'on the Verge of Exploding'

Kurds Extend Role Beyond Autonomous Borders, Angering Arabs

By Amit R. PaleyWashington Post Foreign ServiceSaturday, September 13, 2008; A01
JALAWLA, Iraq -- Kurdish leaders have expanded their authority over a roughly 300-mile-long swath of territory beyond the borders of their autonomous region in northern Iraq, stationing thousands of soldiers in ethnically mixed areas in what Iraqi Arabs see as an encroachment on their homelands.

The assertion of greater Kurdish control, which has taken hold gradually since the war began and caused tens of thousands of Arabs to flee their homes, is viewed by Iraqi Arab and U.S. officials as a provocative and potentially destabilizing action.

"Quickly moving into those areas to try and change the population and flying KRG flags in areas that are specifically not under the KRG control right now -- that is counterproductive and increases tensions," said Maj. Gen. Mark P. Hertling, commander of U.S. forces in northern Iraq, referring to the Kurdistan Regional Government, which administers the autonomous region.

The long-cherished dream of many of the world's 25 million ethnic Kurds is an independent state that encompasses parts of Iran, Iraq, Syria and Turkey. All but Iraq adamantly oppose Kurdish autonomy, much less a Kurdish state. Iraqi Kurds continue to insist they are not seeking independence, even as they unilaterally expand the territory they control in Iraq.

The predominantly Arab-led government of Prime Minister Nouri al-Maliki in recent weeks has sent the Iraqi army to drive Kurdish forces out of some of the lands, ordering Kurdish troops, known as pesh merga, to retreat north of the boundary of the Kurdish autonomous region.
The face-off between the Iraqi army and pesh merga has stoked fears of Arab-Kurdish strife just as Iraqis begin to recover from years of sectarian violence between Shiites and Sunnis.

A week-long journey across four provinces that abut the southern boundary of the autonomous region illustrated just how pervasive the Kurdish presence has become. Pesh merga fighters were seen manning 34 checkpoints, most of them proudly flying the Kurdish flag, some as far as 75 miles south of the regional border. Kurds say they have historical claims to the territory, citing then-President Saddam Hussein's use of violence and coercion to drive Kurds from their lands in the 1970s.

Although officials in Washington and Baghdad have focused on the Arab-Kurd conflict in Kirkuk, the ethnically mixed, oil-rich city where more than 100 people have been killed in political violence this year, the animosities between the two ethnic groups fester throughout Nineveh, Tamim, Salahuddin and Diyala provinces. Arabs and Kurds in various areas often have unique grievances, confounding efforts to reach an all-encompassing solution.

Kurdish leaders have maintained warm relations with U.S. officials, who have seen the Kurds as allies in the effort to promote democracy and stability in Iraq. The Kurdish region, compared with other parts of the country, is a zone of relative peace and prosperity.

In Jalawla, a majority-Arab town in Diyala province eight miles south of the Kurdish regional boundary, Kurdish authorities have gradually expanded their role over the past year. The pesh merga, the Kurdish police and the Asayesh, the Kurdish intelligence agency, all patrol the region. The Kurdish government provides a larger share of the area's annual budget -- $15 million -- than Iraq's government does, according to the town's Kurdish mayor, who lives north of the Kurdish regional boundary because it is safer.

"Who could argue that we have not already made this area part of the Kurdish regional government?" asked Nihad Ali, acting commander of a 150-person Kurdish detachment now based in Jalawla, at a headquarters that flies the Kurdish flag next door to the fledgling local Arab police force. "Who spent all the money here? Whose martyrs spilled their blood here? These people are totally reliant on the Kurds. We cannot abandon them."

But Arab residents of this town of 70,000 began to chafe over what they described as a campaign to drive them out of their lands. Ahmed Saleh Hennawi al-Nuaimi, an Arab tribal leader in Jalawla and a former army officer under President Saddam Hussein, said the Kurds had imprisoned, kidnapped and killed more than 40 Arabs recently in an attempt to promote "Kurdification," accusations that Kurdish officials reject.

"We are now subject to two occupations -- one by the Americans and one by the Kurds," said Nuaimi, who claimed the area is 85 to 90 percent Arab, although Kurds estimate the figure is closer to 50 or 60 percent. "The Kurdish one is much worse by far and is driving the people to become terrorists. This area is now on the verge of exploding."

With prodding from angry Arabs such as Nuaimi, the Iraqi army last month ordered the pesh merga's 34th Brigade to withdraw within 24 hours from Jalawla and the surrounding area.
The Kurds initially refused. Kurdish officials said they killed only insurgents and were in the area to protect civilians, not occupy territory. But after high-level political negotiations, the 4,000-member brigade pulled back to the mainly Kurdish city of Khanaqin, about 16 miles south of the Kurdish border. Two weeks later, a suicide bomber targeting Arab police recruits in Jalawla killed at least 28 people, an attack the Kurds blamed on Sunni insurgents, and Arabs blamed on Kurds.
Last week, Kurdish officials also agreed to withdraw the pesh merga from Khanaqin as long as the Iraqi army agreed not to enter.

"We cannot stand by with crossed hands and do nothing in the disputed areas while Kurds are being killed," said Jafar Mustafa Ali, the Kurdish regional government's minister of state for pesh merga affairs. "We will step in as soon as the Iraqi government leaves."

Khanaqin's mayor, Mohammed Mullah Hassan, said the city would remain under Kurdish control even if the troops all departed. "We are all pesh merga now," he said.

In Khanaqin, almost all the street signs and conversation are in Kurdish. Government buildings display the Kurdish flag instead of the Iraqi one and the picture of Massoud Barzani, the president of the Kurdish regional government, instead of Maliki. Some Arabs have been required to obtain Kurdish-issued identification cards to enter the city.

"We are not trying to control the area -- we are already controlling the area," said Fuad Hussein, Barzani's chief of staff. "There is a reality on the ground now in disputed areas across Iraq that can't be ignored."

Hussein accused Maliki of trying to seize land that belongs to Kurds. "We have the feeling that there is a hidden agenda here," he said. "They want to drive us from the area. Some of them want to drive the Kurds out of all of Iraq."

Kurdish leaders have agreed to remove pesh merga forces from areas such as Jalawla and Khanaqin to prevent any erosion of their control over a Maryland-size swath of land that makes up about 7 percent of Iraq's territory.

Kurds and Arabs across that area say it is under the authority of Kurds, even in those places without a large pesh merga presence. Even though the ultimate fate of Kirkuk is uncertain, both sides acknowledge that it is run by the Kurds: The governor is a Kurd, the majority of the provincial council is Kurdish, the military leaders of the Iraqi army units in the area are Kurdish, and the secretive Asayesh is said by both sides to have the best intelligence in town.

Many Arabs and Kurds in these areas begin conversations with recitations of their respective narratives of suffering and oppression. For the Kurds, the central villain in their recent history is Saddam Hussein, whose "Arabization" campaign drove tens of thousands of Kurds from their homelands and replaced them with Arabs. Iraqi Arabs in those areas now accuse the Kurds of employing similar tactics.

The question of where to draw the exact boundary of the Kurdish autonomous region is one of the most politically explosive issues in Iraq. The Iraqi constitution called for a reckoning of the competing claims, including a census and a referendum. But the mandated 2007 deadline for the referendum passed, and it is now unclear what will happen.

U.S. and other Western officials, fearing that the issue could imperil the security gains made over the past year, tried to persuade both sides to back a U.N. process to present reports on Kirkuk and other contested areas as part of a strategy to "defuse and deflect the referendum," said Stefan de Mistura, head of the U.N. Assistance Mission in Iraq. Kirkuk, which the Kurds refer to as "Our Jerusalem" because of their emotional and historical attachment to the city, presents a particular difficulty because it lies atop an estimated 7 percent of the world's oil reserves.
"I am going to be one of the wealthiest men in the world," said Ahmed Hameed al-Obaidi, secretary general of the Arab bloc in Kirkuk. "I would never let the Kurds steal this money by making the city part of their region."

Western officials increasingly believe that a referendum in which residents of individual areas decide whether to join the Kurdish autonomous region will only spark greater conflict. De Mistura said the approach now is to have the leaders of each bloc reach a viable compromise, perhaps to be confirmed later through a straight yes-or-no referendum.

"At the end of the day, what we need is a grand deal, not a piecemeal approach," de Mistura said.
Yet far-reaching compromises seem remote from places such as Sinjar, a ramshackle city on the border with Syria that is ringed by Arab villages but controlled by Kurds. After a coordinated bombing there last year killed hundreds of Yazidis, a religious minority that some consider Kurdish, pesh merga forces tightened their control of the area, according to Arab and Christian residents.

Abdullah Ajeel al-Yawer, an Arab tribal leader near Sinjar, gathered dozens of Arabs from the area in his home on a recent morning. They described how Kurdish forces had driven them from their homes, detained and tortured them in prisons in the Kurdish region and prevented them from launching their own political party.

"They are like the Gestapo," Yawer said. "Their treatment is the same as what Saddam Hussein did."
Sarbest Terwaneshy, the head of the Kurdish Democratic Party in Sinjar and described by U.S. and U.N. officials as the most powerful figure in the region, denied the allegations against the pesh merga and said the fighters were in the area only to provide security.
"If the pesh merga leave, all the people will leave in a huge exodus," he said. "Without the Kurds, the massacre of last year would be repeated tens of times."