20 mai 2008 : seconde audience du procès de Tarek Aziz
Les autorités irakiennes et américaines
n’autorisent pas Jacques Vergès
à se rendre à Bagdad pour rencontrer Tarek Aziz
et assurer sa défense
The Iraqi and American authorities do not authorize
Jacques Vergès, international lawyer of Tarek Aziz,
to go to Baghdad in order to ensure his defence
Déclaration de Jacques Vergès,
avocat international de Tarek Aziz
« J’ai demandé aux autorités irakiennes un visa pour me rendre à Bagdad et assurer la défense de Tarek Aziz qui m’a désigné comme défenseur.
J’ai également sollicité des autorités américaines responsables de sa détention, l’autorisation de le rencontrer.
A ce jour, je n’ai de réponse ni des uns ni des autres.
Mais de toute manière, assuré de sa confiance, j’assurerai sa défense soit sur place, soit de Paris. »
Paris, le 19 mai 2008
Contact - Gilles Munier : 06 19 74 45 99
Courriel : libertarek@yahoo.fr – Blog : http://www.libertarek.blogspot.com/
Comité pour la défense de Tarek Aziz
et des prisonniers politiques irakiens
Communiqué :
Le régime de Bagdad veut confessionnaliser le procès de Tarek Aziz
A la veille de la seconde audience du Procès de Tarek Aziz, prévue pour le 20 mai, le juge kurde Raouf Abdel Rahmane a inhumé une nouvelle charge contre le vice-Premier ministre irakien :
il l’accuse d’avoir participé à une réunion au cours de laquelle a été décidé d’introduire un hommage au Président Saddam Hussein dans le sermon des mosquées, lors de la prière du Vendredi.
Tarek Aziz a précisé qu’étant chrétien, il ne s’est jamais autorisé à décider quoi que ce soit dans les affaires religieuses musulmanes.
Rappel :
Tarek Aziz n’a jamais mis en avant son appartenance communautaire ou confessionnelle, se considérant comme nationaliste arabe avant tout. Son prénom Tarek lui a été donné en mémoire de Tarek Ibn Ziad, conquérant de l’Andalousie.
Les milices chiites pro-iraniennes ont effectué le nettoyage ethnique et confessionnel de la rive gauche du Tigre sans que les troupes d’occupation américaines s’y opposent, tuant, violant et expulsant de leur domicile les habitants sunnites ou chrétiens qui y résidaient.
Le tombeau de Michel Aflak – fondateur du parti Baas - , pourtant converti à l’islam, a été profané en 2003 avec l’accord des autorités américaines – il est situé dans la Zone verte - par un commando dirigé, selon des témoignages, par Abou Deraa surnommé le « Zarqaoui chiite ».
Derrière la nouvelle charge retenue contre Tarek Aziz se profile la volonté des pro-iraniens et de leurs alliés de faire des chrétiens orientaux les acteurs d’un complot occidental contre l’islam, vieille accusation conspirationniste remontant à l’époque de l’empire perse safawide.
Rennes, le 17 mai 2008
Contact - Gilles Munier : 06 19 74 45 99
Courriel : libertarek@yahoo.fr – Blog : http://www.libertarek.blogspot.com/
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Bakchich.info
mardi 20 mai
« Tarek Aziz… connais pas ! »
par Gilles Munier
A Bagdad, Tarek Aziz risque la peine de mort, accusé d’avoir fait pendre 42 grossistes qui spéculaient sur les prix en plein embargo et proposé qu’un hommage soit rendu à Saddam Hussein dans la prière de vendredi. Le Tout-Paris politique, qui l’a courtisé pendant 20 ans, se tait, ou presque. Consigne : « Tarek Aziz… connais pas ! ».
Jacques Vergès, qui le défend, en fait l’amer constat. Certains « amis de l’Irak », nous a dit un expert du milieu, « n’ont même pas la reconnaissance du ventre » ! On comprend que Kouchner se taise. Il a un souvenir cuisant des moukhabarat quand il jouait au french docteur au Kurdistan dans les années 70 ; mais Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et ancienne présidente du Groupe France-Irak à l’Assemblée… Elle logeait une fois l’an, tous frais payés, à l’hôtel Rashid et faisait le siège du bureau de Tarek Aziz ou de Taha Yassin Ramadan, le vice-Président et grand argentier pendu il y a un an sans qu’elle réagisse non plus. Patrick Ollier qui soutenait avec elle l’Afice - association de coopération économique franco-irakienne de Serge Boidevaix - a lui aussi la mémoire qui flanche et il n’est pas le seul.
Où sont les Chirac, Jospin, Pasqua, Juppé qui ont reçu Tarek Aziz à Paris en 1995, lui promettant monts et merveilles pourvu qu’il renvoie l’ascenseur ? Et Sarkozy, qui ne trouvait rien à redire à ce séjour controversé : muet comme une carpe. Nous n’aurons pas, cette fois, la méchanceté de remonter le temps. La liste des pro-irakiens honteux serait longue. Il faudrait alors parler valises de billets et commissions versées aux bureaux d’études du RPR et du PS mitterrandien, pour des contrats payés rubis sur l’ongle… par la Coface.
Gilles Munier est secrétaire général de l’association Amitiés franco-irakiennes
http://www.bakchich.info/article3835.html
Bakchich.info
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« Tarek Aziz… connais pas ! »
par Gilles Munier
A Bagdad, Tarek Aziz risque la peine de mort, accusé d’avoir fait pendre 42 grossistes qui spéculaient sur les prix en plein embargo et proposé qu’un hommage soit rendu à Saddam Hussein dans la prière de vendredi. Le Tout-Paris politique, qui l’a courtisé pendant 20 ans, se tait, ou presque. Consigne : « Tarek Aziz… connais pas ! ».
Jacques Vergès, qui le défend, en fait l’amer constat. Certains « amis de l’Irak », nous a dit un expert du milieu, « n’ont même pas la reconnaissance du ventre » ! On comprend que Kouchner se taise. Il a un souvenir cuisant des moukhabarat quand il jouait au french docteur au Kurdistan dans les années 70 ; mais Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et ancienne présidente du Groupe France-Irak à l’Assemblée… Elle logeait une fois l’an, tous frais payés, à l’hôtel Rashid et faisait le siège du bureau de Tarek Aziz ou de Taha Yassin Ramadan, le vice-Président et grand argentier pendu il y a un an sans qu’elle réagisse non plus. Patrick Ollier qui soutenait avec elle l’Afice - association de coopération économique franco-irakienne de Serge Boidevaix - a lui aussi la mémoire qui flanche et il n’est pas le seul.
Où sont les Chirac, Jospin, Pasqua, Juppé qui ont reçu Tarek Aziz à Paris en 1995, lui promettant monts et merveilles pourvu qu’il renvoie l’ascenseur ? Et Sarkozy, qui ne trouvait rien à redire à ce séjour controversé : muet comme une carpe. Nous n’aurons pas, cette fois, la méchanceté de remonter le temps. La liste des pro-irakiens honteux serait longue. Il faudrait alors parler valises de billets et commissions versées aux bureaux d’études du RPR et du PS mitterrandien, pour des contrats payés rubis sur l’ongle… par la Coface.
Gilles Munier est secrétaire général de l’association Amitiés franco-irakiennes
http://www.bakchich.info/article3835.html
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