Olga ZRIHEN, Belgian Senator
Ms. Olga ZRIHEN, Belgian Senator (Socialist Party), took part in the demonstration organized by Amnesty International, on Friday 11th January 2008 in Brussels, condemning the system and the detention procedures enforced in Guantanamo.
le 15/01/2008
Le PS, par la présence de la sénatrice Olga Zrihen, a pleinement participé à la manifestation organisée par Amnesty International, le vendredi 11 janvier 2008 à Bruxelles, condamnant le système et les procédures de détention en application à Guantanamo.
Le PS, par la présence de la sénatrice Olga Zrihen, a pleinement participé à la manifestation organisée par Amnesty International, le vendredi 11 janvier 2008 à Bruxelles, condamnant le système et les procédures de détention en application à Guantanamo.
Cette date du 11 janvier 2008 n’est, quant à elle, pas le fruit du hasard puisqu’elle marque le 6ème anniversaire du jour où les premiers détenus ont été transférés à Guantanamo.
Olga Zrihen, pour quelles raisons était-il essentiel que les parlementaires soient présents à cette manifestation?
Olga Zrihen : Tout simplement pour rappeler que 6 ans après les premiers transferts de prisonniers dans les geôles de Guantanamo, celles-ci demeurent, malgré nos prises de positions antérieures et les protestations internationales, une zone de non droit, un lieu au sein duquel ne sont toujours pas respectés les droits les plus élémentaires de la personne humaine. Il est dès lors évident que les parlementaires doivent soutenir le combat d’Amnesty International et de tous les démocrates pour que cessent ces détentions illégales pratiquées par le gouvernement des États-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme. Le dernier rapport d’Amnesty va en ce sens et dénonce les conditions d’emprisonnement prévalant actuellement dans le centre de détention de Guantanamo.
Olga Zrihen, pour quelles raisons était-il essentiel que les parlementaires soient présents à cette manifestation?
Olga Zrihen : Tout simplement pour rappeler que 6 ans après les premiers transferts de prisonniers dans les geôles de Guantanamo, celles-ci demeurent, malgré nos prises de positions antérieures et les protestations internationales, une zone de non droit, un lieu au sein duquel ne sont toujours pas respectés les droits les plus élémentaires de la personne humaine. Il est dès lors évident que les parlementaires doivent soutenir le combat d’Amnesty International et de tous les démocrates pour que cessent ces détentions illégales pratiquées par le gouvernement des États-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme. Le dernier rapport d’Amnesty va en ce sens et dénonce les conditions d’emprisonnement prévalant actuellement dans le centre de détention de Guantanamo.
Par notre présence, nous espérons continuer à jeter la lumière sur les violations des droits humains qui prévalent actuellement à Guantanamo et rappeler que le premier objectif est d’obtenir la fermeture définitive de ce centre de détention dans des conditions qui garantissent le respect des droits humains.
Pour ma part, je ne peux que réaffirmer les conclusions de la Commission de la Liberté Publique du Parlement européen selon lesquelles la lutte contre le terrorisme est légitime tant qu’elle demeure dans la légalité internationale, c’est-à-dire tant qu’elle s’engage à respecter les libertés fondamentales dans le cadre des procédures engagées.
Quelle a été la teneur des entretiens que vous avez pu avoir avec les représentants américains au sein de l’ambassade?
Olga Zrihen : Une délégation de 7 personnes a pu effectivement rencontrer Monsieur Alexander, conseiller politique de l’Ambassadeur américain en Belgique. Il semblerait, selon les informations qui ont pu filtrer, que certaines voix au sein de la diplomatie et de l’administration américaines s’élèvent pour que le centre de détention de Guantanamo ferme définitivement ses portes. Cependant, alors qu’il paraît acquis que peu d’avancements sont envisagés sous l’administration Bush, nous osons espérer que la prochaine administration présidentielle américaine aura le courage de revoir une politique sécuritaire nationale peu respectueuse des libertés fondamentales et de certaines situations humanitaires existantes.
Olga Zrihen : Une délégation de 7 personnes a pu effectivement rencontrer Monsieur Alexander, conseiller politique de l’Ambassadeur américain en Belgique. Il semblerait, selon les informations qui ont pu filtrer, que certaines voix au sein de la diplomatie et de l’administration américaines s’élèvent pour que le centre de détention de Guantanamo ferme définitivement ses portes. Cependant, alors qu’il paraît acquis que peu d’avancements sont envisagés sous l’administration Bush, nous osons espérer que la prochaine administration présidentielle américaine aura le courage de revoir une politique sécuritaire nationale peu respectueuse des libertés fondamentales et de certaines situations humanitaires existantes.
Il nous a également été confirmé que, parmi les 275 personnes actuellement emprisonnées à Guantanamo, toutes ne représentaient pas un danger, ne fût-ce minime, pour la sécurité internationale. Malheureusement, nous avons eu des réponses évasives de la part des représentants américains lorsque nous avons engagé les discussions sur les éventuelles compensations auxquelles pourraient prétendre les personnes antérieurement emprisonnées à Guantanamo et reconnues non coupables.
Quoiqu’il en soit, par la dénonciation de l’existence même de cette prison et des procédures illégales qui y ont cours, nous avons clairement signifier que la meilleure manière de combattre le terrorisme demeure encore et toujours le respect et l’application des règles des droits de l’Homme!
En savoir plus ? Amnesty International
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire