Algérie Le centre de la pétrochimie accueillera, du 18 au 21 avril, la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel, qui s’affirme comme l’énergie du XXIe siècle dans un monde confronté au réchauffement climatique.
Extraits:
Le choix d’Oran pour réunir le gratin
des experts mondiaux en matière
de gaz (600 conférences ont été proposées
aux organisateurs) s’explique par
la proximité de la ville d’Arzew, devenue
au fil du temps une vitrine de la
pétrochimie algérienne. Le modeste
port de Bettiwa hérité de la colonisation
française s’est transformé, depuis,
en une immense et active plate-forme
d’exportation d’où partent tous les ans
des dizaines de méthaniers et de pétroliers
vers des destinations diverses. Un
troisième train de gaz naturel liquéfié
(GNL) est en passe d’y voir le jour...
Diversification
À proximité d’Arzew, se construit, à
Mactâa, la plus grande station de dessalement
du monde. Elle coûtera
500 millions de dollars, pour une production
de 500 000 m3 d’eau potable
par jour. Dès 2011, elle pourra couvrir
les besoins de 5 millions d’habitants, à
raison d’une consommation quotidienne
de 100 litres par personne.
Compagnie d’hydrocarbures à l’origine,
Sonatrach, qui n’a cessé de
diversifier ses activités, s’est engagée
à livrer dans quelques années treize
stations de dessalement réparties à travers
le pays afin de régler le problème
crucial d’approvisionnement en eau
potable des villes algérienes.
A lire dans Afrique-Asie:
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