Mi-mars le "Lobby de Toutes les Femmes Turques" (TÜKAL, Tüm Kadınlar Lobisi) a organisé à Istanbul un symposium intitulé « la Question arménienne: les vérités et les mensonge ».
Yusuf Halaçoglu, président de l’Institut d’Histoire Turque (TTK) y a montré l’édition originale et la copie de l’ordre de Talat Pasha afin de mettre à jour sa falsification par les ultranationalistes arméniens.
Il a rappelé les plans préparés par les Etats impérialistes à la veille de la Première guerre mondiale pour diviser l’Empire Ottoman. La Russie et l’Ouest ont alors projeté d’employer les Arméniens d’Anatolie pour exécuter le complot. Il a précisé que l’on comptabilisait 23 révoltes ajoutant que les pillards, qui ont attaqué des arméniens quand ils ont été transférés vers d’autres régions de l’Empire et les fonctionnaires qui avaient échoué à accomplir leurs devoirs ont été condamné à mort par des tribunaux militaires.
Aygün Attar, le vice-recteur d’Université Giresun, a pour sa part évoqué un sujet jusque là trop souvent occulté : la déportation des Azéris d’Arménie durant les années 1948-53 rappelant que la communauté mondiale restait toujours indifférente aux déportations.
Il a dit également rappelé que les quelques intellectuels, qui demandent régulièrement au gouvernement Turc d’ouvrir les frontières avec l’Arménie sans condition, entretiennent des liens étroits et obscurs, d’ordre financier pour certains, avec les éléments de l’extrême droite arménienne active au sein de la diaspora arménienne d’Europe et des Etats-Unis (ex. FRA-Dashnaktsoutioun, parti politique national-socialiste arménien, disposant de bureaux et de ramifications dans les capitales européennes et aux USA).
La frontière entre la Turquie et l’Arménie a été fermée suite à l’invasion de l’Azerbaïdjan par l’armée arménienne en 1992 et aux massacres et déportations de la totalité de la population Azérie du Haut-Karabagh et des 7 districts sous occupation militaire arménienne.
Le président du Centre de recherches Stratégique le professeur Omer Lutem a parlé des aspects internationaux de la question arménienne abordant tout particulièrement les campagnes turcophobes et racistes menées par l’extrême droite arménienne au sein des pays d’Europe et aux USA.
Les événements de 1914-1922
Des affrontements interethniques et des déplacements forcés de populations en Anatolie orientale, entre 1914 et 1922, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts parmi les Turcs et les Arméniens. L’Empire ottoman était alors engagé dans la Première Guerre Mondiale aux côtés de l’Allemagne et de l’Empire Austro-Hongrois. Dès 1914, des Arméniens ottomans ont massivement pris le parti des Russes, contre les Turcs, se livrant à des massacres de masse et à des pillages dans l’est de l’Anatolie. A la suite de ces événements, le gouvernement ottoman décida d’éloigner une partie de la population arménienne des zones de front et à risque. Ce transfert se solda par un lourd bilan humain.
La Turquie et de nombreux historiens rejettent catégoriquement la thèse controversée d’un "génocide" que le gouvernement ottoman aurait perpétré contre la population arménienne de l’Empire. Cette thèse, défendue par les nationalistes arméniens, est aujourd’hui instrumentalisée afin d’exercer des pressions politiques sur la Turquie, notamment pour entraver la perspective de son adhésion à l’Union Européenne.
Turquie News, jeudi 3 avril 2008
Yusuf Halaçoglu, président de l’Institut d’Histoire Turque (TTK) y a montré l’édition originale et la copie de l’ordre de Talat Pasha afin de mettre à jour sa falsification par les ultranationalistes arméniens.
Il a rappelé les plans préparés par les Etats impérialistes à la veille de la Première guerre mondiale pour diviser l’Empire Ottoman. La Russie et l’Ouest ont alors projeté d’employer les Arméniens d’Anatolie pour exécuter le complot. Il a précisé que l’on comptabilisait 23 révoltes ajoutant que les pillards, qui ont attaqué des arméniens quand ils ont été transférés vers d’autres régions de l’Empire et les fonctionnaires qui avaient échoué à accomplir leurs devoirs ont été condamné à mort par des tribunaux militaires.
Aygün Attar, le vice-recteur d’Université Giresun, a pour sa part évoqué un sujet jusque là trop souvent occulté : la déportation des Azéris d’Arménie durant les années 1948-53 rappelant que la communauté mondiale restait toujours indifférente aux déportations.
Il a dit également rappelé que les quelques intellectuels, qui demandent régulièrement au gouvernement Turc d’ouvrir les frontières avec l’Arménie sans condition, entretiennent des liens étroits et obscurs, d’ordre financier pour certains, avec les éléments de l’extrême droite arménienne active au sein de la diaspora arménienne d’Europe et des Etats-Unis (ex. FRA-Dashnaktsoutioun, parti politique national-socialiste arménien, disposant de bureaux et de ramifications dans les capitales européennes et aux USA).
La frontière entre la Turquie et l’Arménie a été fermée suite à l’invasion de l’Azerbaïdjan par l’armée arménienne en 1992 et aux massacres et déportations de la totalité de la population Azérie du Haut-Karabagh et des 7 districts sous occupation militaire arménienne.
Le président du Centre de recherches Stratégique le professeur Omer Lutem a parlé des aspects internationaux de la question arménienne abordant tout particulièrement les campagnes turcophobes et racistes menées par l’extrême droite arménienne au sein des pays d’Europe et aux USA.
Les événements de 1914-1922
Des affrontements interethniques et des déplacements forcés de populations en Anatolie orientale, entre 1914 et 1922, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts parmi les Turcs et les Arméniens. L’Empire ottoman était alors engagé dans la Première Guerre Mondiale aux côtés de l’Allemagne et de l’Empire Austro-Hongrois. Dès 1914, des Arméniens ottomans ont massivement pris le parti des Russes, contre les Turcs, se livrant à des massacres de masse et à des pillages dans l’est de l’Anatolie. A la suite de ces événements, le gouvernement ottoman décida d’éloigner une partie de la population arménienne des zones de front et à risque. Ce transfert se solda par un lourd bilan humain.
La Turquie et de nombreux historiens rejettent catégoriquement la thèse controversée d’un "génocide" que le gouvernement ottoman aurait perpétré contre la population arménienne de l’Empire. Cette thèse, défendue par les nationalistes arméniens, est aujourd’hui instrumentalisée afin d’exercer des pressions politiques sur la Turquie, notamment pour entraver la perspective de son adhésion à l’Union Européenne.
Turquie News, jeudi 3 avril 2008
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