jeudi 10 avril 2008

Menaces du PKK en Belgique

Les menaces terroristes du PKK mettent les pieds sur le sol belge

Une vague de perquisitions s'est abattue, le vendredi 4 avril, sur les milieux soupçonnés de liens avec le PKK à Bruxelles, Liège et Verviers. Trente-six personnes, dont 29 femmes, ont été interpellées.

Elles auraient participé à des camps d'entraînement et d'endoctrinement organisés dans la commune de Gemmenich, sur le Plateau de Herve. Les opérations ont été menées à la demande de la juge antiterroriste Anne Fransen sous la direction de la police fédérale de Bruxelles.

La présence importante du PKK dans l'Est de la Belgique n'est pas une nouveauté. Ce qui l'est, en revanche, c'est l'élément déclencheur: l'arrestation, le 21 mars dernier, dans le centre de Liège, d'un militant du PKK, qui participait à une manifestation à l'occasion de la fête du Nevruz.

Cet homme de 33 ans, résidant à Verviers est sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la Turquie pour sa participation à un attentat contre un poste de police, qui a fait 23 morts. Le terroriste a été écroué à la prison de Lantin, en attendant que les juges se prononcent sur son extradition.

Depuis lors, des menaces très précises auraient été formulées contre le policier en civil qui s'était infiltré dans les rangs du PKK et qui a participé à l'arrestation éclair de l'activiste. Ce policier fait l'objet de mesures de protection particulières. Mais les menaces du PKK viseraient aussi des commissariats de police. L'opération de ce vendredi, en préparation depuis plusieurs semaines, est-elle la réponse spectaculaire des autorités belges à la colère du PKK en Belgique ? En tout cas, elle ne supprime pas tout danger.

Le fait de PKK

Le PKK figure sur la liste noire des organisations terroristes établie par l’Union Européenne, les Etats-Unis et la Turquie.

Le PKK est une organisation considérée comme terroriste par l’Union européenne, les Etats-Unis, la Turquie et la Cour européenne des droits de l’homme, qui entretient des liens étroits avec les clans criminels kurdes, finance ses activités par le trafic de drogue et le racket, et bénéficie d’un large soutien (en argent, armes, etc..) de pays à l’hostilité chronique à l’égard de la Turquie et ayant des visées sur elle.

Le PKK a incendié, dès 1984 à l’est et au sud-est de la Turquie, les écoles de la région, tué les enseignants, miné les routes, abattus les médecins et infirmières - même aujourd’hui il continue à tuer d’innombrables innocents civils ou militaires - endommagé les transformateurs électriques, les installations de communication, les établissements industriels et les machines-outils. Il a condamné toute la population de région à la famine, à la misère et l’a privée d’enseignement.

En vue de se fournir en armes, munitions et autres, le PKK est en contact étroit avec les réseaux internationaux de trafiquant de drogue et entreprend rapidement le commerce organisé des stupéfiants entre le Moyen-Orient, la Turquie et surtout l’Europe.

Le PKK, que l’on a tout d’abord pris en Europe pour une organisation culturelle, s’y est implanté sous forme de diverses associations, centres culturels et bureaux de représentation. C’est d’ailleurs grâce à cette structure que les terroristes peuvent se livrer au trafic et à la vente de stupéfiants.

TÜRKSES – 07.04.2008

http://www.turkses.com/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1730&Itemid=32

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