Stephen J. Morgan
Dans sa guerre d'info intox, en 2003, l'armée américaine a fait croire à une victoire facile sur l'armée irakienne. Faux : face à une contre offensive irakienne et une résistance acharnée, notamment à l'aéroport de Bagdad, les américains ont lâchement utilisé une bombe thermonucléaire et des armes chimiques.
Article original., « US Used Neutron Bomb to Take Baghdad », http://www.freearticlesarchive.com/article/US_Used_Neutron_Bomb_ to_Take_Baghdad/99938/0/
23/09/2007.
Introduction et Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org
Mondialisation, 05/02/2008
De nouvelles informations font surface sur l'éventualité que les US aient expérimenté des armes tactiques nucléaires contre les forces armées irakiennes il y a quatre ans lors des derniers jours de l'invasion. Lors d'une récente interview avec The Iconoclast intitulée « Battle of Bagdad Cover-up Four Years Later² (Dissimulation sur la Bataille de Bagdad- 4 ans plus tard), le capitaine Eric H.May, un ancien officier des services secrets et des affaires publiques au sein de l'armée US, a déclaré : « la vérité c'est que la bataille a commencé le 5 avril, la nuit où on a dit qu'ils avaient contre attaqué à l'aéroport de Bagdad et qu'il y avait des combats intenses qui ont duré pendant plusieurs heures. La meilleure preuve que j'ai venant de sources internationales, de sources scientifiques, c'est que la position devenait intenable à l'aéroport de Bagdad et nous avons utilisé une tête nucléaire à neutron, au moins une. C'est le grand secret de l'aéroport de Bagdad. »
La veille du 4ème anniversaire, le 8 avril, aux informations sur Al Jazeera a aussi été diffusée une interview de l'ancien chef de la Garde Républicaine irakienne, Saifeddin Al-Rawi, au cours de laquelle il affirmait que les US avaient utilisé à la fois des bombes à neutron et au phosphore pour s'emparer de l'aéroport de Bagdad il y a 4 ans. Cette affirmation édifiante peut d'une certaine façon expliquer l'effondrement soudain et surprenant du Corps d'Elite de la Garde Républicaine, dont les soldats survivants constituent actuellement certains des éléments les plus tenaces et dangereux de la résistance.
Lors de l'interview Al-Rawi racontaient comment les bombes larguées « avaient annihilé les soldats mais laissé les bâtiments et les infrastructures de l'aéroport intacts ». Environ 2000 soldats irakiens ont menée une résistance acharnée avant d'être brusquement désintégrés. Les bombes à neutron sont des bombes thermonucléaires dont la détonation se fait avec une explosion minimum, mais elles émettent des radiations qui pénètrent dans les bâtiments et les blindés et sont instantanément mortelles pour les êtres humains.
L'accusation d'Al-Rawi n'est pas sans fondement, puisque les américains et les britanniques ont utilisé des bombes à l'UA et des armes chimiques telle que le Napalm lors de la première guerre du Golfe. L'UA est un sous produit de l'uranium enrichi dans des réacteurs nucléaires ou lors de la fabrication d'armes nucléaires. Les US actuellement le fixent sur les têtes de missiles car à cause de sa radioactivité il peut pénétrer les cibles en brûlant. Simon Helweg Larsen sur Znet a expliqué que « le 28 mars .2003 une unité de tanks a tiré deux salves d'armes à l'UA de 120mm en lisière de la route principale de la zone urbaine de Kifi, créant un effet de vide qui a littéralement aspiré les résistants de leurs cachettes les projetant dans les rues, où ils ont été abattus avec de petites armes à feu, où écrasés par des tanks. »
Ces informations concernant l'utilisation de ces armes sont également plausibles étant donné qu'on sait que pendant la première guerre du Golfe les US ont tiré 14 000 obus à l'Uranium Appauvri et largué 940 000 bombes à l'UA d'avions visant des tanks. Helweg Larsen a calculé que 280 tonnes d'UA s'est vaporisé ou n'a pas explosé. « 70% des bombes est vaporisée sous forme de fines particules qui peuvent être transportées par les vents sur de grandes distancesŠ » Depuis les irakiens sont touchés par des taux anormaux de cancers, malformations et fausses couchesŠ Surtout autour de Basra. » De plus, malgré les affirmations de l'armée US qu'elle a arrêté d'utiliser du Napalm et détruit ses stocks en 2001, il existe des preuves sûres qu'il a été utilisé en Irak.
Des reporters de CNN et du Sydney Moring Herald/Melbourne Age intégrés au 1er bataillon de la 7 ème Marines près de Basra, ont rapporté que le Napalm avait été utilisé contre des combattants de la résistance. Lyndsay Murdoch a rapporté dans le Sydney que « l'artillerie des Marines était soutenue par les avions de la Flotte US qui ont largué 20 tonnes d'explosifs et de Napalm. « Martin Savidge reporter de CNN a parlé lui d'un assaut où « on estime maintenant que la colline a été touchée par des missiles, de l'artillerie et l'aviation et qu'ils en ont rasé quelques mètres. Et tout ce qui se trouvait au sommet a été touché par le Napalm. Et cela a pratiquement mis fin à toute opération irakienne sur cette colline. »
Ces dires correspondent aussi avec le fait que l'administration Bush a une politique d'attaque nucléaire préventive. Etant donné le fait que les forces armées US ont été amenées à croire que Saddam Hussein possédait des armes chimiques et biologiques de destruction massive, Washington et le Pentagone ont probablement donné le feu vert pour expérimenter les bombes à neutron et l'utilisation d'armes chimiques contre les troupes de Saddam.
Après tout, ce sont les Britanniques qui avaient utilisé en premier le gaz moutarde sur les irakiens dans les années 20 et 30. Pourquoi ne pas expérimenter les armes de destructions massives les plus récentes sur les irakiens d'aujourd'hui ?
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-02-06%2011:41:48&log=invites
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