En Irak, des négociations cruciales pour le pays occupé se dérouleront ce 31 janvier 2008 à Amman, sans doute faute d’espace « sécurisé » à offrir aux partenaires économiques. En effet, la Jordanie depuis Septembre Noir 1971 au cours duquel l’essentiel des Palestiniens patriotes a été expulsé et plus encore depuis septembre 2001, constitue plus qu’Israël un îlot de stabilité encadré par les services de renseignement étasuniens fonctionnant comme une base à la fois militaire et politique dans l’Orient arabe.
Le porte-parole du ministère irakien du Pétrole ne précise pas les compagnies étrangères représentées dans le marchandage pour l’exploitation de cinq champ pétrolifères actuels, mais tout porte à croire qu’il s’agit de BP, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil, Chevron et Total. Sous couvert de soutien technique à apporter aux sites déjà répertoriés et plus ou moins actifs, ce sont cinq nouvelles régions qui seraient proposées à l’exploration et l’exploitation par ces multinationales prédatrices.
Une première rencontre a eu lieu en décembre qui a initié ces cycles de ventes aux sociétés privées occidentales, sans que le simulacre de Parlement élu sous les auspices de la puissance militaire occupante n’en soit saisi.Dans le sillage de la préparation de cette immense forfaiture et dépossession d’un peuple de ses ressources, lors de l’examen de la situation en Irak par le Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie, puissance énergétique qui travaille avec assiduité et quelque succès à organiser un consortium gazier et pétrolier, et qui fait pièce aux firmes occidentales, est intervenue en exigeant, le terme est précis, le retrait des sociétés mercenaires privées d’Irak.
Estimés à plus de 100 000 individus, les soldats privés payés par le contribuable étasunien ont un statut diplomatique d’immunité qui les autorise à semer la terreur, viols, vols, assassinats perpétrés sur la population. Ils sont en réalité l’élément majeur du dispositif de l’oppression coloniale. Ce sont eux qui assurent la « sécurisation » des convois militaires et qui auraient en charge la surveillance des points stratégiques d’exploitation du pétrole.
Sans ces bandes de tueurs fous, anciens soldats pour la plupart, convaincus de crimes innombrables, et certains de leur impunité, la domination étasunienne sur le terrain serait une pure fiction, car la seule autonomie dont se prévaut l’armée régulière est réduite à des attaques aériennes massives, aveugles, tellement non discriminantes que l’on se demande si elles ne se font pas aléatoirement. Des centaines de tonnes de bombes sont larguées par semaine.
La Résistance irakienne est fière d’avoir fait savoir qu’elle est capable de détruire les MRAP, Mine Resistant Ambush Protected, nouveaux blindés conçus pour résister mieux que les Humvee aux petites bombes artisanales. Les forces d’occupation ont reconnu avoir perdu un soldat mitrailleur le 19 janvier lors d’une explosion au passage d’un MRAP. Le programme de remplacement des chars en Irak coûtera la bagatelle d’une vingtaine de milliards.
L’Irak détient un certain nombre de records dans les items de la destruction d’une nation par la coalition des nations occidentales prédatrices.Parmi eux, le nombre de mines anti-personnelles qui ont été semées par les démocraties promotrices des droits de l’homme est impressionnant. Il est dénombré plus de mines que d’Irakiens soit une trentaine de millions, une belle performance qui rend impossible l’agriculture dans un pays envahi depuis bientôt cinq années.
Tuer, terroriser, affamer, les constantes de l’impérialisme européen de l’extermination des peuples indigènes sont transposées ad integrum par les US(a).La Résistance s’affronte d’abord aux collaborateurs autochtones car l’ennemi a enrôlé des supplétifs locaux derrière lesquels il se tapit. Ses actes sont toujours audacieux, et sans limitation sur tout le territoire national.Les récentes attaques sur des chefs de police irakienne en témoignent.
Par ailleurs, huit hommes armés de la résistance irakienne ont attaqué un check point tenu par une unité du corps de mercenaires irakiens nouvellement formé par le Général Petraeus, le Conseil du Réveil, au Nord Est de Fallouja, dans la région de Zeraa Dagla.Ce lundi 21 janvier, ils ont tué quatre membres de l’unité et en ont blessé deux, perdant deux des leurs.
Les nouveaux collaborateurs sont en train d’apprendre que le salaire de 300 dollars par mois est largement insuffisant pour le risque encouru car la guérilla peut fondre avec célérité et disparaître tout aussitôt. Ce salaire est très inférieur à celui des contractants étasuniens qui sont beaucoup moins exposés. Comme pour les soldats de la nouvelle armée que les occupants tentent de former depuis 2003, les instructeurs US dénombrent déjà de nombreuses défections dans cette unité de mercenaires irakiens.
Convergence des Causes
26 janvier 2008
Le porte-parole du ministère irakien du Pétrole ne précise pas les compagnies étrangères représentées dans le marchandage pour l’exploitation de cinq champ pétrolifères actuels, mais tout porte à croire qu’il s’agit de BP, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil, Chevron et Total. Sous couvert de soutien technique à apporter aux sites déjà répertoriés et plus ou moins actifs, ce sont cinq nouvelles régions qui seraient proposées à l’exploration et l’exploitation par ces multinationales prédatrices.
Une première rencontre a eu lieu en décembre qui a initié ces cycles de ventes aux sociétés privées occidentales, sans que le simulacre de Parlement élu sous les auspices de la puissance militaire occupante n’en soit saisi.Dans le sillage de la préparation de cette immense forfaiture et dépossession d’un peuple de ses ressources, lors de l’examen de la situation en Irak par le Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie, puissance énergétique qui travaille avec assiduité et quelque succès à organiser un consortium gazier et pétrolier, et qui fait pièce aux firmes occidentales, est intervenue en exigeant, le terme est précis, le retrait des sociétés mercenaires privées d’Irak.
Estimés à plus de 100 000 individus, les soldats privés payés par le contribuable étasunien ont un statut diplomatique d’immunité qui les autorise à semer la terreur, viols, vols, assassinats perpétrés sur la population. Ils sont en réalité l’élément majeur du dispositif de l’oppression coloniale. Ce sont eux qui assurent la « sécurisation » des convois militaires et qui auraient en charge la surveillance des points stratégiques d’exploitation du pétrole.
Sans ces bandes de tueurs fous, anciens soldats pour la plupart, convaincus de crimes innombrables, et certains de leur impunité, la domination étasunienne sur le terrain serait une pure fiction, car la seule autonomie dont se prévaut l’armée régulière est réduite à des attaques aériennes massives, aveugles, tellement non discriminantes que l’on se demande si elles ne se font pas aléatoirement. Des centaines de tonnes de bombes sont larguées par semaine.
La Résistance irakienne est fière d’avoir fait savoir qu’elle est capable de détruire les MRAP, Mine Resistant Ambush Protected, nouveaux blindés conçus pour résister mieux que les Humvee aux petites bombes artisanales. Les forces d’occupation ont reconnu avoir perdu un soldat mitrailleur le 19 janvier lors d’une explosion au passage d’un MRAP. Le programme de remplacement des chars en Irak coûtera la bagatelle d’une vingtaine de milliards.
L’Irak détient un certain nombre de records dans les items de la destruction d’une nation par la coalition des nations occidentales prédatrices.Parmi eux, le nombre de mines anti-personnelles qui ont été semées par les démocraties promotrices des droits de l’homme est impressionnant. Il est dénombré plus de mines que d’Irakiens soit une trentaine de millions, une belle performance qui rend impossible l’agriculture dans un pays envahi depuis bientôt cinq années.
Tuer, terroriser, affamer, les constantes de l’impérialisme européen de l’extermination des peuples indigènes sont transposées ad integrum par les US(a).La Résistance s’affronte d’abord aux collaborateurs autochtones car l’ennemi a enrôlé des supplétifs locaux derrière lesquels il se tapit. Ses actes sont toujours audacieux, et sans limitation sur tout le territoire national.Les récentes attaques sur des chefs de police irakienne en témoignent.
Par ailleurs, huit hommes armés de la résistance irakienne ont attaqué un check point tenu par une unité du corps de mercenaires irakiens nouvellement formé par le Général Petraeus, le Conseil du Réveil, au Nord Est de Fallouja, dans la région de Zeraa Dagla.Ce lundi 21 janvier, ils ont tué quatre membres de l’unité et en ont blessé deux, perdant deux des leurs.
Les nouveaux collaborateurs sont en train d’apprendre que le salaire de 300 dollars par mois est largement insuffisant pour le risque encouru car la guérilla peut fondre avec célérité et disparaître tout aussitôt. Ce salaire est très inférieur à celui des contractants étasuniens qui sont beaucoup moins exposés. Comme pour les soldats de la nouvelle armée que les occupants tentent de former depuis 2003, les instructeurs US dénombrent déjà de nombreuses défections dans cette unité de mercenaires irakiens.
Convergence des Causes
26 janvier 2008
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